Dans une longue lettre postée sur les réseaux sociaux, Valérie Damidot est revenue samedi sur la décision de M6 d'arrêter son talk-show qui ne réalisait pas une audience suffisante.
Un petit tour et puis s'en va : c'est ainsi qu'on peut résumer le passage sur le petit écran du talk-show de Valérie Damidot. Lancé le 29 mars derniers, Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis a en effet connu hier son dernier numéro. La faute à des audiences insuffisantes qui ont poussé M6 à annuler le talk-show de la présentatrice de D&Co. Après Alexia Laroche-Joubert, la productrice de l'émission au titre à rallonge, c'est Valérie Damidot qui est sortie du silence pour confier son ressenti sur cette rapide annulation.Dans une lettre ouverte postée samedi sur son compte Twitter, elle a ainsi déclaré : "Quand une émission s’arrête (qu’elle ait marché ou pas en audience) on assiste à toutes sortes de réactions diverses et variées. D’un coté il y’a les fans (oui je sais ils étaient pas pléthore vu les audiences !), de l’autre les haters qui ricanent et crachent toute leur haine ordinaire, et au bout de la chaine il y a l’équipe, et l’équipe elle accuse le coup plus difficilement parce que, oui, fabriquer une émission demande du travail et un maximum d’investissement et que l’arrêt de l’émission signifie pour tout le monde le retour à la case pôle emploi, et que ça n’est drôle pour personne."Elle poursuit en affirmant : "Je suis passée par toutes les émotions humaines normales, stupeur, colère, déception et tristesse... Je déteste quitter les gens, quand je bosse je le fais toujours en équipe, et celle de #YAQLI je l’aime, parce que croyez moi lancer un talk a 17h le samedi sur une chaîne ou il n’y en a plus depuis 6 ans, faut des couilles de la taille de l’Alabama et mon équipe en avait des gigantesques... Leur apprendre que nous ne partagerions plus nos réunions de rédac, nos fous rires et nos heures de réflexion je dois bien dire que je l’ai très mal vécu et eux aussi.""On peut discuter pendant des heures de pourquoi ça s’arrête et chacun y va de sa théorie, mauvais horaire, mauvais concept, mauvais choix de thèmes, copie d’émissions déjà existantes, blablabla... je crois que j’ai à peu près tout entendu, confie-t-elle. A certains je dirai que oui, une table avec des gens autour qui parlent en télé ça s’appelle un talk et ça existe depuis toujours. On a jamais prétendu réinventer le concept mais on a jamais pomper les autres, cette querelle de préau ne m’intéresse pas. Aux autres je dirai oui en effet le samedi en été a 17h l’humain normalement constitué a plutôt envie d’être dehors a flâner que de rester devant sa télé, et j’ajouterai que oui en effet, parler de cannabis ou de prostitution à 17h c’est pas forcement le moment.""Mais je ne me suis jamais cachée que j’aurai préféré être en 2ème partie de soirée, justement pour être plus libre de parler de tout, plus longtemps et avec le ton que j’aime mais, malgré tout, les sujets réalisés dans #YAQLI étaient tops et qu’on apprenait en s’amusant. (...) La télé aujourd’hui n’a plus le temps d’installer des programmes, tout se joue à coup de parts de marché et de prix de vente d’écrans publicitaires, il faut donc réussir vite et tout de suite. C’est comme ça, faut-il s’y résoudre pour autant? (...) Moi je n’ai pas honte de ce qu’on a fait, on l’a fait avec coeur et on a quand même plu à quelques uns d’entre vous ! Et puis dites donc avec 600 000 téléspectateurs en moyenne qui sont venus rire de nos conneries et apprendre avec nous et bien c’est autant d’entrées que certains films et autant que certaines émissions sur d’autres chaînes après tout !" conclut-elle.
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