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Des plans-séquences (presque tous) statiques afin de décrire le chemin de croix d’une adolescente au sein d’une famille catholique fondamentaliste. C’est l’idée du réalisateur pour faire ressentir l’absurdité de la morale prônée par les extrémistes religieux en usant des mêmes armes répressives. Clinique et asphyxiante, la mise en scène étouffe les personnages dans ses cadres étriqués. Hélas, la cible étant aussi convenue que la dramaturgie doloriste, calquée sur la Bible, on ne voit plus que le dispositif, terriblement fixe.
Toutes les critiques de Chemin de Croix
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) ce film fascinant, puisé dans les souvenirs du réalisateur, laisse purement et simplement sonné.
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Le film ne s'attaque pas à la religion, mais à ses effets dévastateurs sur des individus en quête d'idéal, quand ils suivent les préceptes du dogme à la lettre — si absurdes soient-ils.
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Dietrich Brüggemann dénonce avec lourdeur le fanatisme religieux en quatorze plans séquences fixes, soit les quatorze étapes du chemin de croix moderne de l'influençable Maria, 14 ans, future martyre exaspérante.
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Bien qu’un peu vain, ce réquisitoire contre l’endoctrinement religieux séduit par sa radicalité.
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Baignant dans une lumière aussi verdâtre qu’une eau bénite croupie, ce drame éclaire avec froideur l’extrémisme religieux. (...) Il y a vraiment des coups de pied au culte qui se perdent.
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D'abord, c'est prodigieusement ennuyeux. Voir et entendre pérorer, en longs plans fixes solennels, des cathos intégristes totalement bornés est une épreuve que nul ne mérite d'endurer, pas même le pire des masos.