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Le réalisateur se jette à l’eau dans tous les sens du terme en incarnant un quinqua qui, sur un coup de tête, part descendre une rivière en kayak sous l’œil complice de sa femme. Surtout, Bruno Podalydès occupe l’écran avec une gourmandise qu’on ne lui soupçonnait pas, et c’est une révélation. Véritables corps et voix de cinéma, il propose une alternative poético-burlesque aux comiques interchangeables qui trustent l’affiche. Aux dialogues payants ("Il te faudrait deux mois pour rejoindre la mer, t’as pris qu’une semaine de vacances", lui dit sa femme) s’ajoutent une observation décalée des comportements humains (au sein d’une microsociété rencontrée lors de son trip aquatique) et un sens de la démesure, minimaliste mais têtu, qui fait le prix de ce film planant.
Toutes les critiques de Comme un avion
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L’occasion également pour Bruno Podalydès de nous offrir un film aussi drôle et poétique que ses précédents, avec cette fois-ci une jolie touche bucolique, qui donne envie de prendre le temps de savourer la vie.
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Le rire ou le sourire sont voisins de la mélancolie (...) : parce que cet hymne aux plaisirs simples forme une parenthèse qui, forcément, se refermera. Le temps de (la) vivre, cela faisait des mois qu'on n'avait pas été aussi heureux, serein, complice au cinéma.
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Dire qu'il est question de liberté, de rêve serait surligner un film léger, drôle, gracieux, poétique, qui envisage la vie depuis la rivière.
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La drôlerie poétique de Bruno Podalydès à son meilleur.
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Une comédie hors du temps, hors de notre temps. Une parenthèse enchantée au cœur d'une petite auberge, où l'on prend un malin plaisir à se détacher de la pression du monde extérieur, de ce jeu social auquel il faut si souvent se plier.
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Impossible en effet de résister à cette bulle de drôlerie et de légèreté. (...) "Comme un avion" vole haut. Au sommet de la comédie française.
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Aussi bucolique et lumineux qu’un tableau de Renoir, cette comédie aquatico-érotique est une douce utopie qui se déguste, un sourire aux lèvres, comme une eau-de-vie euphorisante.
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On tient peut-être notre meilleur auteur de comédie, tout simplement.
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Parce que les chemins de traverse sont les plus doux, "Comme un avion" a tout pour rafraîchir les salles en ce début d'été.
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Alors, 'toutes ces choses' qu’égrène le film et que le personnage salue, souhaitant bonne nuit aux objets comme il fait aussi la bise aux inconnus de passage, finissent par rentrer en résonance et vibrer d’une même note profondément émouvante.
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Malgré quelques passages à vide, Podalydès poursuit avec élégance son exploration de la périphérie, se désaxant une nouvelle fois des grandes villes, pour célébrer la lisière, la ruralité et le chant harmonieux d’une nature salvatrice. Embarquement immédiat.
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Cette promenade douce-amère dépayse et fait sourire au son ukulélé dont joue Bruno Podalydès dans cette ode discrète à la liberté.
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Tout à sa discrète excentricité, Bruno Podalydès signe un nouveau récit velouté et poétique, qui met particulièrement l’accent sur le temps de vivre et de réfléchir.
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Si ce dernier frôle une morale carpe diem un peu limitée à la Amélie Poulain, le film parvient toujours à nous emporter par l’humour. (...) C’est très simple, mais ça fonctionne, et c’est très beau.
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Sur le ton de la comédie, le réalisateur partage sa philosophie d’un bonheur loin d’être inaccessible. Au passage, il s’invente un attachant personnage de faux maladroit, fantasque et dilettante. Délicieux.
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Ce dernier cru est bon. Et en si bonne compagnie, on aurait tort de ne pas en profiter.
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Dans cette comédie douce-amère, Bruno Podalydès (...) cherche visiblement à renouer avec la fantaisie, et le rapport à l’enfance, qui faisaient le charme et la poésie de ses films de jeunesse.
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La bonne humeur est contagieuse et donne au spectateur des envies de voyage.