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En se projetant au-delà du mur, les scénaristes franchissent surtout la limite du raisonnable en ce qui concerne l’avalanche d’effets numériques dont bénéficie ce fameux "dehors" que découvrent les héros. Entre des étendues de terrains vagues façon wasteland crados de jeux-vidéos (la métaphore du ciel qui saigne était pourtant bien trouvée sur le papier) et une architecture futuriste faussement orwelienne qui semble sortir directement d’un mauvais space-opéra pour la ville, les production design ne se sont pas foulés. Mais c'est moins dans la forme que dans le fond que ce troisième volet déçoit. Loin d'être le thriller SF psychologique auquel il aimerait tant ressembler, Divergente 3 ne s’affranchit jamais de son ADN young adult. Son prédécesseur, L'insurrection, avait pourtant jeté les bases d’une approche plus sombre du genre. La maturité du traitement s’est visiblement égarée quelque part en route. Tout comme notre intérêt. Le film tente pourtant de démêler plusieurs intrigues à la fois, baladant sans cesse le spectateur entre le monde "réel" et le Chicago tendu que les héros ont laissé derrière eux. L'effet de surprise est louable, mais derrière ses riches apparences, Divergente 3 n’apporte rien de pertinent à la trilogie.
Toutes les critiques de Divergente 3 : Au-Delà du Mur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Alternant décors post-apocalyptiques et futuristes, scènes d'action et dialogues introspectifs, ce troisième Divergente fonce, avec davantage d'effets spéciaux que par le passé.
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On reconnaîtra à Divergente une remarquable inventivité dans sa façon de fracturer l’espace.
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Petite nouveauté : le volet esquisse, en filigrane, une mise en garde bien inoffensive contre l’eugénisme.
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La deuxième partie du final diverge enfin un peu du matériel d'origine de Veronica Roth, mais elle ne résout pas nécessairement ses problèmes.
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Les mêmes personnages reviennent pour faire à peu près la même chose qu'ils faisaient dans les films précédents, mais cette fois dans des scènes avec plus de science-fiction et moins de grunge post-apocalyptique.
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Divergente 3, la seconde partie de la franchise médiocre, passe d'un gros concept à un autre sans traiter de manière satisfaisante la plupart d'entre eux.
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Excepté dans les scènes d'action ou les séquences très visuelles, la réalisation de Robert Schwentke a quelques détails étranges, on peut presque entendre le réalisateur crier "Action" et "Couper".
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Les effets spéciaux font partie des points forts de ce Divergente 3, mais ils n'arrivent pas à sauver cette suite hautement imparfaite.
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Avec ce malheureux film, même la fidélité des fans de la saga sera mise à l'épreuve.
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Le spectateur est plongé dans l'imbroglio de ce nouvel univers, si familier et si usant en même temps. La fin dans (encore) un épisode.
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Plus que redondant.
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Si vous trouviez le nom inélégant, attendez de voir le film.
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Soyons francs : cette franchise s'effondre à une vitesse alarmante.
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Le récit est le même que d'habitude : combats, sauver Tris, Four et Tris s'embrasse. Répétez.