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La première scène ressemble à un épisode des Pierrafeu sous acide mais, autant vous prévenir, c’est une fausse piste. En quinze minutes scotchantes d’une virtuosité qui rappelle un peu le délire hystéro de Madagascar 3, Chris Sanders présente le premier foyer de l’humanité, son environnement et son loisir favori, la chasse. Une séquence ivre de sa propre vitesse qui nous laisse sidérés dans notre fauteuil avec le sourire béat d’un môme de 12 ans. Passé cet extraordinaire morceau de bravoure, Les Croods emprunte un sentier plus poétique. Comme tous les films de Chris Sanders, notamment le sublime Dragons, il s’agit d’abord d’une histoire d’apprentissage. Si un certain génie américain de l’animation, de Disney à Tex Avery, excelle sans complexes dans ce domaine, c’est surtout à Miyazaki et à la substance lyrique de ses films que Sanders se mesure. Les envolées romanesques, les moments en suspension (une extraordinaire scène à la cime d’un arbre), une forme d’émotion burlesque et la volonté de transformer cette odyssée préhistorique en fable philosophique, propulsent le fi lm vers des sommets conceptuels étourdissants. En suivant l’évolution de Grug, pater familias qui a du mal à s’adapter aux changements du monde mais va s’amender pour sa fille, Sanders signe un film d’aventures exalté où il est question d’initiation, de regard et de convictions, de nature et de civilisation. Il s’impose définitivement comme un auteur majeur de l’animation.
Toutes les critiques de Les Croods
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L’incroyable palette de couleurs de cette comédie préhistorique comme l’utilisation brilllante de la 3D mettent instantanément le public dans une humeur vitaminée. (...) Sanders nous entraîne dans son monde bariolé et fantaisiste pour un voyage dont on revient émerveillé.
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«Les Croods», saga animée d’une famille préhistorique, s’avère aussi hilarante qu’attachante.
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Les Croods manie avec une dextérité impressionnante et un sens impeccable du timing, l’émotion et la drôlerie, le fond et la forme. Tadadaaaa!
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par Gwénola Trouillard
On y court en famille pour l'animation débridée et l'humour explosif. Les Croods font des étincelles!
Foutraque, bourré dénergie, dinventions désopilantes et de personnages délirants, ce film danimation ne vous laissera pas dix secondes de répit. Un chef-d'oeuvre dhumour qui dépote !
Un subtil discours sur l'évolution accopagne ce spectacle à a sidérante beauté. Décors, faune et flore font preuve d'une créativité débridée, fourmillant de couleurs et de textures à l'incroyable authenticité. Ajoutez des personnages attachants, vecteur d'émotion sobre mais néanmoins profonde, et vous obtenez sans conteste l'un des petits bijoux du printemps. Un ravissement visuel à l'humour bienfaisant.
(...) Quel talent incroyable possède Chris Sanders (...). (...) On est plongé dans un film d'action intense, plein de dangers, mais faisant aussi la part belle à l'humour et à l'émotion.
Pour les amateurs de singes-fleurs, de baleines terrestres et de mini-mammouths, cest un régal. Avec en prime un message à méditer : quand le monde change, il faut changer aussi.
Malgré quelques clichés (...), on s'amuse franchement aux péripéties de cette bande d'allumés de la préhistoire. La mise en scène est brillante, les personnages sont drôles...
Vous connaissiez la famille Pierrafeu, bienvenue chez les Croods, sortes de cousins des Simpson version âge farouche. Bourrées d'humour, de répliques qui claquent et 100 % décoiffantes, leurs tribulations en territoire hostile (dans la jungle et ladolescence), servies par une 3D en relief enfin digne de ce nom, rivalisent de talent et de plaisir avec celles des animaux de Madagascar. Rien détonnant à ce niveau de fun, puisqu'il sagit du même studio, l'excellente DreamWorks Company. Bonne pioche pour toute la famille !
Voilà, au final, un spectacle savoureux et tendre, emporté par un incroyable savoir-faire. Preuve que DreamWorks en a encore sous le capot quand il s'agit d'animation réussie.
Une histoire de préhistoire donc, des personnages coincés à l’âge de pierre qui ne nous laissent pas de marbre, des querelles familiales ancestrales et universelles, beaucoup d’humour, et des paysages fascinants qui, pour une fois, rendent la 3D utile et enthousiasmante. Tous ces ingrédients font des Croods le film d’animation sur l’âge de pierre qui prend dignement la relève de L’Âge de glace.
On redoutait les blagues lourdingues, primaires, dignes du Néandertal. Il n'en n'est rien. Les réalisateurs ont taillé dans un humour tendre, forgé leur scénario dans un doux délire bon enfant entremêlé de quelques anachronismes et de second degré. Le voyage des Croods est à la fois épique et initiatique. Danger et suspense avec la traversée d'une jungle digne de la planète Pandora imaginée par James Cameron dans Avatar (...)
Les Croods forment une famille plutôt néanderthalienne, qui doit affronter des bouleversements écologiques dont même un Républicain devrait admettre la réalité. Sur ce canevas, les artisans du studio DreamWorks ont tissé un divertissement frénétique qui tire un admirable parti du relief.
Bref, avec Les Croods, Dreamworks frappe fort et pourrait bien enfin lancer une nouvelle franchise. Après les flops de Megamind et des Cinq légendes, c’est du pain bénit pour le studio qui peut décidément compter sur Chris Sanders (la dernière réussite du département animation du studio, Dragons, c’était déjà de lui !) pour légitimer encore l’existence de cette structure à la dérive depuis bien trop longtemps maintenant.
A l'instar de films comme "L'Age de glace", auquel on pense inévitablement au début avant de vite l'oublier, Les Croods fait preuve d'une imagination débordante. L'inventivité est à tous les étages que ce soit dans le traitement des personnages tout comme dans leur environnement. Tous les ingrédients du plaisir cinématographique sont là : de l'action, de l'émotion et même beaucoup de rires.
C'est parti pour 1h32 d'excursion dans le monde merveilleux de Dreamworks ! Du côté des personnages, c'est peut-être le manque de ressemblance physique Les Croodsavec nous autres être humains qui est le plus frappant avec des formes un peu démesurées. Mais ce détail « négatif » étant souligné, on apprécie les décors colorés et les animaux fantaisistes qui le sont tout autant. Le charme du métrage provient en partie de ces animaux que Les Croods vont rencontrer tout au long du métrage.
La théorie de l'évolution en mode film d'animation.
LES CROODS déploie un savoir-faire tout ce qu’il y a d’américain dans l’accumulation de gags à la fois violents, brutaux, parfois stupides, rappelant le meilleur de Tex Avery et Chuck Jones. Conjugué à un sens du rythme souvent percutant, LES CROODS s’avère être un redoutable roller-coaster sidérant de maîtrise dans ses morceaux de bravoure, amplifiés par une stéréoscopie pleinement justifiée. Visuellement, d’ailleurs, on n’insistera jamais assez pour louer la splendeur de la direction artistique.
Il y a du burlesque et du romanesque, du suspense et de l'action (notamment la scène digne d'un Indiana Jones où la famille va chercher ses œufs pour le petit déjeuner), de la délicatesse et de l'émotion. Tout ça à 200 à l'heure, et dans un univers visuel d'abord étonnant avec ses canons de beauté néandertaliens, puis éblouissant grâce à sa jungle bariolée et sa faune débridée façon Avatar. Une réussite (pré)historique.
L’animation est excellente, notre imagination est exprimée à travers des visuels de génie et l’histoire, même si elle n’est pas exceptionnelle, est totalement adéquate.
« Les croods » n’est pas un film d’animation classique, il a beaucoup plus de charme que ça, les enfants seront apaisés et tout confus à la fois.
Un petit film pas très raffiné mais tellement divertissant.
Une aventure frénétique à l’époque de l’âge de pierre, un film d’animation qui prend toute sa dimension grâce à la performance vocale des stars Nicolas Cage, Emma Stone et Ryan Reynolds.
Ce film n’a pas seulement son cœur à la bonne place, il a également ses méninges.
Entre « L’âge de glace » et « Les Pierrafeu », le dernier-né des studios Dreamworks est truffé d’anachronismes amusants mais manque d’originalité.
« Les Croods » explore un thème sérieux mais de manière trop superficielle.
Tous comme les continents, il est difficile d’être emporté.
Ni électrisant, ni drôle comme il se doit.
Lorsqu’on passe la barre difficile de l’humour de l’époque de l’âge de pierre, ce film étrange nous fait de belles révélations.
Entre "L'Age de glace" et "La Famille Pierrafeu", comédie préhistorique d'animation en 3D semée de gags rigolos et d'irrésistibles archéo-bestioles.
Les Croods raconte le destin d'une famille du Paléolithique qui, à la faveur d'un énorme cataclysme, quitte enfin sa grotte. L'animation léchée et l'humour de certaines séquences font oublier une intrigue très prévisible.
Une comédie familiale qui mériterait un peu plus d’ingéniosité dans le scénario que ce qu’on nous propose.