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Jusqu’ici, aucun roman de Katherine Pancol n’avait été porté à l’écran. En se confrontant à l’un de ses livres les plus foisonnants, Cécile Telerman n’a pas réussi à dégraisser suffisamment le mammouth (650 pages). L’histoire périphérique du beau-père ou celle du premier amour d’Iris diluent un propos déjà mis à mal par de constantes ruptures de ton entre comédie et tragédie. Outre une mise en scène éculée (la rencontre dans une bibliothèque avec les bouquins qui tombent, l’indiscrétion vaudevillesque d’une phrase entendue derrière la porte d’un vestiaire ou un canapé), on est un peu tristes de voir Julie Depardieu revenir en arrière en jouant un rôle qu’elle avait pourtant délaissé pour le meilleur : celui de la fille un peu gauche, jolie mais ça ne se voit pas, présente mais qui s’excuse tout le temps d’être là...
Toutes les critiques de Les Yeux Jaunes des Crocodiles
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au final, on se laisse facilement happer par l'univers à double niveaux d'Iris et Joséphine, deux sœurs que tout sépare et qui arrivent pourtant à former une famille, avec son lot de petits bonheurs et de déceptions. La réalisatrice a réussi son coup !
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Les fans (du livre dont est tiré le film, NDLR), devraient y retrouver leurs petits, les nouveaux venus s'approprier les personnages et tout le monde se réjouira de découvrir une certaine Alice Isaaz, une crocodilette appelér à manger tout cru le cinéma français.
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Cécile Telerman s’est offert un magnifique duo d’actrices pour Les Yeux jaunes des crocodiles,
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Julie Depardieu et Emmanuelle Béart sont les têtes d’affiche de l’adaptation réussie du best-seller éponyme de Katherine Pancol
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L’interprétation très juste (avec aussi Patrick Bruel et Jacques Weber) et la réussite du scénario ne suffisent pas à effacer le flottement de la mise en scène. Reste un bon moment de cinéma pour les fans des romans.
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Servie par une jolie distribution, cette adaptation du best-seller de Katherine Pancol séduira les fans de la romancière.
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Adaptation réussie d’un best-seller à forte teneur féminine, Les yeux jaunes des crocodiles s’appuie sur un script en béton et des acteurs inspirés. La réalisation, elle, est un peu moins excitante.
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Une comédie dramatique qui devrait séduire tous ceux qui ont lu le livre, et qui pourrait bien convaincre ceux qui ne connaissent pas le roman de se plonger dedans.
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D’emblée, le film s’annonce terrible, la faute à une mise en scène et des dialogues maladroits. Mais grâce à la densité des personnages et des intrigues, ainsi qu’une Emmanuelle Béart surprenante, la réalisatrice évite la catastrophe.
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Cécile Telerman s'est collée à l'exercice avec honnêteté et bienveillance. Maîtrisant parfaitement son sujet, son film s'appuie sur un scénario assez solide et une interprétation sans faille. Dommage que la mise en scène manque d'un brin de panache pour que la réussite soit totale.
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Cécile Telerman fait un film parfois très maladroit, voire simpliste dans sa manière, mais cultive au travers d'un duo de tête très investi une veine dépressive plutôt savoureuse.
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On rit souvent. On pourrait tout aussi bien pleurer, tant les blessures de l'enfance sont abyssales. Mais on est au cinéma, là où, si on le décide, les histoires finissent souvent bien : les gentils réussissent et les méchants sont... livrés aux crocodiles.
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Si vous avez aimé le livre, vous aimerez le film de Cécile Telerman.
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Les Yeux jaunes des crocodiles prend des raccourcis narratifs, enfonce parfois des portes grandes ouvertes, peine à hisser sa mise en scène à la hauteur de son sujet (…) mais croque un portrait féminin tellement sans concession, qu’on en viendrait presque à le considérer comme un excellent drame sur la vacuité d’une vie.
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Les acteurs parviennent à faire oublier une mise en scène pleine de clichés où l’on fait connaissance dans les bibliothèques en se heurtant les bras chargés de livres et où les enfants apprennent les secrets des adultes en se tenant cachés derrière les canapés.
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(...) des personnages convaincants. Mais la mise en scène prend trop son temps.
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La recette de Cécile Telerman est un tout petit peu moins indigeste que redouté...uniquement grâce au casting.
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Une interminable adaptation du best-seller de Katherine Pancol qui accumule les clichés et sombre dans la caricature.
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Mise en scène à la va comme je te pousse, personnages stéréotypés et aussi niais que dans le livre. Filmée à coups de serpe, pas réaliste pour deux sous, la comédie est aussi légère qu'un bulldozer sur un chantier.
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Un film "déplorable".