Toutes les critiques de Sita chante le blues

Les critiques de Première

  1. Première
    par Coralie Huché

    Entre clip Bollywood surrythmé à déconseiller aux épileptiques et étonnante proposition cinématographique, Sita chante le blues met en parallèle les déboires amoureux de Sita, répudiée par son mari quelques siècles avant Jésus-Christ, et de Nina (la réalisatrice elle-même), larguée par e-mail en 2002. Pas le temps de souffler au milieu de cette richesse visuelle et colorée, si ce n’est au moment d’un interlude pendant lequel les personnages achètent – hors cadre – leur pop-corn. Le sens de l’humour de Nina Paley n’a d’égal que le foisonnement esthétique et libérateur de ses créations personnelles, originales et décalées.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Sophie Bourdais

    Une épatante tragi-comédie musicale animée, poétique, esthétique et délicieusement insolente. (...) Ce que raconte Sita chante le blues, ce n'est pas que les hommes sont des salauds, mais que des divinités vieilles de trois mille ans ne s'en sortent pas mieux que les humains du XXIè siècle, dès qu'il s'agit de relations amoureuses. Ca ne vous console pas ? Nous, si. Un peu.

  2. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Dans ce récit hindou attribué au poète Valmiki, vieux d'au moins 2 500 ans, Nina Paley a trouvé un écho à son infortune de femme délaissée. Elle en a fait, dans Sita chante le blues, un film d'animation surprenant, naïf et complexe, qui ne ressemble à rien de ce que l'on peut voir par ailleurs cette semaine.

  3. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Quel est le point commun entre la réalisatrice et la déesse Sita ? Elles ont toutes deux été abandonnées par leur époux ! Sur ce canevas, Nina Paley, réalisatrice, auteure, productrice et animatrice, livre un petit bijou de film d’animation musical. Mêlant plusieurs techniques d’animation et de dessin, ainsi que du théâtre d’ombres, elle raconte le Ramayana, une légende indienne très ancienne, l’histoire d’amour de Rama et de Sita. Sita, enlevée par un rival, est libérée par Rama qui la répudie, persuadé que son épouse n’a pu rester pure. Nina Paley narre en parallèle sa propre histoire, fait intervenir des historiens pas toujours d’accord (la mythologie indienne est très compliquée !) et surtout illustre le récit de chansons d’amour américaines des années 20, du blues chanté par Annette Hanshaw. Un drôle de cocktail, techniquement loin des films d’animation qui envahissent aujourd’hui les écrans, mais plein d’humour et de fraîcheur.

  4. Le JDD
    par Alexis Campion

    (...) ce petit film d'animation a tous les atouts pour imposer son charme éclectique et décalé.