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Bao, jeune adolescent, se remémore ses vacances inoubliables à Quchi, passées auprès de son grand-père alors que ses parents divorcent. Ses souvenirs se bousculent, s’étirent et se confondent. L’effet catalogue est évité au profit de vestiges d’une parenthèse enchantée. Très inspiré par "Un été chez grand-père", de son compatriote Hou Hsiao-hsien, Tso Chi-chang semble s’être aussi nourri d’un certain cinéma japonais : celui de Shinji Somai, de Kore-Eda, voire de Miyazaki, qui, tous, partagent une même vision de la jeunesse, cet âge qui charrie des douleurs mais se vit comme un rêve.
Toutes les critiques de Un été à Quchi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un récit initiatique d'une dignité bouleversante dans sa façon de parler du deuil.
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Le cinéaste oppose deux générations, l'une rurale et traditionnelle, l'autre urbaine et moderne, dans un drame doux où les grands-pères ont raison et les cailloux, une âme. On pense au cinéma de Hirokazu Kore-eda, dans sa manière gracieuse, mais réaliste, de mettre en scène des enfants. Et aussi à l'animation japonaise pour sa célébration de la nature, à la fois cicatrisante et dangereuse. Un bien bel été.