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Après Grand Central et avant la sortie de Suzanne en décembre, Vandal confirme la vitalité et l’intelligence d’un jeune cinéma français décidé à ne pas se laisser enfermer dans des cases trop étroites pour lui. Sur le papier, ça ressemble à une énième chronique sur « l’adolescence de tous les possibles ». Mais par la beauté onirique et la précision de la mise en scène d’Hélier Cisterne, le film décolle bien vite du plancher du naturalisme. La trajectoire de son personnage principal, faite de périls, de tragédie et d’amour contrarié, devient l’alternative romanesque à un quotidien adulte sans mystère. Marqué par toute une mythologie urbaine, empruntant aux films de superhéros, Vandal invente un réalisme fantasmé qui offre à la portée sociale du récit une puissance étonnante. Un premier long métrage impressionnant de maîtrise.
Toutes les critiques de Vandal
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un premier long convaincant, malgré un rythme pas toujours égal.
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Michael Noer et Hélier Cisterne n'en sont encore qu'au début de leur carrière, mais ils savent faire passer à l'écran un frisson d'humanité pure: et c'est peut-être ça, le vrai thriller.
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Un ado perturbé intègre le milieu du street art : un premier film singulier et fougueux.
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Hélier Cisterne délivre un premier film au lyrisme sombre et immersif, entre tourmente adolescente et rébellion urbaine.
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Scénario au cordeau – cosigné avec Gilles Taurand et Katell Quillévéré –, belle mise en scène et interprétation sensible, "Vandal" tranche avec le genre et croque avec une énergie généreuse le difficile état d’adolescent.
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Tout sonne juste avec ce « Vandal », pas si méchant que ça. Jean-Marc Barr est Paul, l’oncle vigilant et aimant de Chérif, Marina Foïs, une maman inquiète, et Ramzy, un papa compréhensif et attentionné.
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Ce portrait d'adolescent va au-delà de la peinture sociale pour raconter une belle naissance par l'art. D'un jeu sobre et sans bavure, le jeune Zinedine Benchenine y inscrit une performance.
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dommage que le film ne dure qu’une 1h24. Quand l’histoire se termine, on demeure sur notre faim. Il aurait été intéressant d’en connaître un peu plus sur l’avenir de ces adolescents. On peut aussi imaginer que l’effet était désiré par le réalisateur afin de laisser à chaque spectateur le soin d’imaginer la suite.
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Le pont jeté, dans "Vandal", entre l’univers héroïque et celui de l’adolescence, royaume d’une sensibilité inquiète et souveraine, n’est ni dénué de sens ni d’une certaine élégance.
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On n'en finira donc jamais de découvrir l'adolescence. (...) Pourtant "Vandal" est sauvé par le milieu dans lequel il s'immerge, le graffiti, qui lui offre ses plus belles séquences.
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De Hélier Cisterne, on connaît le délicat travail en courts métrages, notamment Les Deux Vies du serpent et Sous la lame de l’épée. Son premier long, Vandal, ressemble à une version augmentée de ce dernier, soit une mythification de l’activité clandestine sur fond de ténèbres zébrées de graffitis. Du matériau originel, la singularité s’en trouve quelque peu diluée, mais l’élan du désir – formuler dans un contexte réaliste une pure fiction d’action marginale – demeure.
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L'occasion de découvrir un univers finalement peu abordé au cinéma et assez bien traité ici car, de toute évidence, fort documenté. Le scénario en soi n'est pas d'une folle originalité, qui alterne conflits familiaux et chocs générationnels vus mille fois (au moins), mais le naturel des jeunes comédiens, aidés par leurs partenaires plus âgés et expérimentés (Jean-Marc Barr, Marina Foïs, Ramzy...), retient l'attention. Et le montage, tout en changements de rythme, ne laisse place à aucun temps mort. Pas mal pour un premier long-métrage.
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D'une assez belle tenue. On est ici dans un épure qui rappelle celle du premier et remarquable long-métrage de Rebecca Zlotowski, "Belle Epine".
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En compagnie de son cousin, un jeune homme découvre l'aventure en suivant des graffeurs qui, la nuit, ornent les murs de la ville... C'est leur audace, leur révolte qui intéresse le réalisateur. Moins à l'aise, hélas, dans le quotidien psychologique.