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Après Frances Ha, son succès surprise de l’été 2013, Noah Baumbach met en scène la crise de la quarantaine. Josh et Cornelia rencontrent Jamie et Darby, un couple de jeunes hipsters, qui leur apportent un second souffle. Malgré l’abattage des comédiens, l’ensemble oscille entre simplisme (faisons du vélo, portons un chapeau) et lourdeur (la scène de "purification vomitive"). L’autre thème abordé, celui de la vérité en art – Josh, Jamie et Leslie, le père de Cornelia, sont documentaristes – est bien plus passionnant. À travers son questionnement, le cinéaste interroge la fiction qui se déroule sous nos yeux et offre même, avec le discours de Leslie (Charles Grodin), un moment d’anthologie.
Toutes les critiques de While We're Young
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Porté par un quatuor de comédiens sublimes, ce "petit" film tout en tonalités acidulées est certainement la grande comédie de l’été 2015…
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(...) le nouveau film de Noah Baumbach est drôle et amer, délicieux et mélancolique. (...) L'un des meilleurs films de l'année.
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Très ancrée dans son époque, cette comédie séduit autant par son foisonnement thématique que par sa fantaisie.
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Vieux à 40 ans ? "While We’re Young" raconte avec humour et tendresse les caractères d’imprimerie qui rapetissent ou la souplesse envolée, mais il décrypte aussi avec une impressionnante acuité et une délicieuse acidité une époque qui inverse tranquillement les valeurs.
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(...) au-delà de la mécanique du récit, le sujet reste passionnant : un face-à-face mimétique entre deux générations, dont chacune essaie de voler quelque chose à l'autre, dans un malentendu général.
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S’il n’a pas la suprême élégance, ni la générosité d’un Brooks ou d’un Woody Allen (période Zelig), Baumbach se distingue par une grande attention aux détails, une acuité au présent et une forme de modestie aussi, qui le fait payer son tribut aussi bien aux anciens qu’aux plus jeunes que lui.
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Avec son ironie et sa lucidité habituelles, Noah Baumbach explore les recoins du fossé entre générations.
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Sans atteindre le niveau de son chef d'oeuvre, "The Squid and the Whale", Noah Boambach réalise avec ce "While We’re Young" à nouveau une comédie satirique très intéressante marquée par un talent d'observation impressionnant.
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Une comédie cruelle et drôle.
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La mise en scène, fluide, est toujours au service ds situations et l'interprétation, excellente, est illuminée par la justesse du jeu de N.Watts. Seul faux pas de cette belle comédie estivale, une fin trop facile et attendue, en deçà de ce qui précédait.
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(...) une comédie au vitriol sur le choc des générations face aux nouvelles technologies...
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(...) une percutante comédie sur le thème de la trahison, qui n'est pas sans rappeler Woody Allen
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Noah Baumbach a un talent fou pour lancer une histoire, séduire, manipuler. (...) La réserve tient au fait que le film s’essouffle aux deux tiers et que le final n’en finit plus de finir.
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Baumbach aurait pu s'en tenir là, à cette chronique mélancolique sur le temps qui passe, finement vue et intelligemment jouée (...) Mais non. Il y ajoute une affaire de manipulation sans intérêt, un conflit père-fils pesant et conclut le tout par une volte-face improbable.
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Il y aurait dans cette fable amère quelque chose d’une ratiocination de vieux con si Baumbach ne confiait lui-même s’identifier simultanément aux deux couples, voire davantage à ces jeunes loups aux dents longues.
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Moins conservatrice que convenue, la conclusion n’en demeure pas moins une belle leçon de vie pour ses protagonistes incarnés par des acteurs sémillants.
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(...) une petite comédie new-yorkaise bien ficelée et distrayante.
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(...) une comédie douce-amère signée du très en vogue Noah Baumbach
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Dommage que la réflexion sur le documentaire de cinéma vienne alourdir cette comédie générationnelle bien vue et aux dialogues pétillants.
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Quelque part en route, Noah Baumbach, plus inspiré avec son précédent "Frances Ha", se perd. Mais on lui sait gré d’avoir essayé de faire rire intelligemment des ridicules de ses contemporains. Il n’y parvient que partiellement.
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L’absence de sa muse (et coscénariste) Greta Gerwig ne suffit pas à expliquer le ratage de ce nouveau film au demeurant plus banal que véritablement mauvais.