Embarquement immédiat pour un tour du monde inouï. Et poignant. Car le réchauffement climatique menace… Avec Un Jour sur Terre, diffusé à 22h35 sur M6, zoom sur l’histoire de trois familles : ours polaires, éléphants et baleines à bosse.
Embarquement immédiat pour un tour du monde inouï. Et poignant. Car le réchauffement climatique menace… Avec Un Jour sur Terre, diffusé à 22h35 sur M6, zoom sur l’histoire de trois familles : ours polaires, éléphants et baleines à bosse. De la banquise vierge et bleutée, mais craquelée. Le baptème de l’air – drôlissime - des cannetons mandarins. Une bande de lionnes à la poursuite d’éléphanteaux… autant d’images somptueuses, souvent inédites, filmées par les équipes de la BBC. De l’Arctique à l’Antarctique en passant par l’Afrique. Et – quel plaisir – la voix suave de la chanteuse française d’origine indonésienne Anggun, en narratrice. Sans oublier sa chanson "Un jour sur Terre", au générique.Des oursons blancs comme neigePar un matin ensoleillé de mars, les étendues désertes et glacées de l’Arctique retrouvent l’une de leurs habitantes. Une ourse blanche sort de la tanière qu’elle a occupée tout l’hiver. Cachées dans la neige, les caméras saisissent un moment magique : la première sortie à la lumière du jour de deux oursons d’à peine 8 semaines. L’accoutumance est progressive : deux mois durant, les petits étaient aveugles et sourds. Ils n’ont qu’une envie : jouer bien sûr. Maman, elle, s’inquiète. Voilà cinq mois qu’elle n’a pas mangé, et la fonte de la banquise est déjà bien amorcée. Affaiblie, elle a perdu la moitié de son poids en hibernation. Va-t-elle réussir à chasser ?Des éléphants prêts à tout pour boireEn plein désert du Kalahari, dans le sud de l’Afrique, la saison sèche pousse une colonie d’éléphants à entreprendre une marche désespérée de deux mois pour trouver eau et nourriture. Leur objectif : le delta de l’Okavango. Une maman et son éléphanteau sont inséparables. Mais les tempêtes de sable aveuglent le petit, déjà affaibli par la faim et la soif.Réputés pour leur mémoire, les pachydermes font un arrêt par un petit trou d’eau qui les avait soulagé les années précédentes. Mais il faut partager l’oasis avec d’autres espèces, et pas des moindres : des lions. Le danger rôde sans cesse. L’aube venue, le troupeau, à bout de force, reprend sa marche le long des rivières asséchées, pour arriver, des semaines plus tard, à destination. La joie et le soulagement sont palpables… Des instants capturés par des caméras immergées, témoins d’une baignade d’éléphants des plus touchantes.Un baleineau pas sage pour un souLes eaux équatoriales ressemblent, de prime abord, à un paradis sous-marin. Peu profondes, calmes, et chaudes, elles ont permis à la baleine à bosse suivie par les équipes de tournage de donner la vie. À la surface, on repère facilement le tandem par les jets d’eau quand il vient y respirer. Fatigué, le petit a besoin de sa maman – de 14 mètres de long ! – pour remonter. Bien qu’il ingurgite 600 litres de lait par jour.Mais dans ces eaux stériles, la mère n’a pas de quoi se nourrir. Elle attendra que sa progéniture atteigne 5 mois pour l’embarquer dans la plus longue migration de tous les mammifères marins : plus de 6 000 kilomètres, jusqu’à l’Antarctique, au sud de notre planète, où les krills (des crevettes) satisferont leur faim. Au fil du voyage, le baleineau se montre joueur, voire franchement turbulent ! Arrive le coup de queue de trop et c’est l’accident : un plongeur blessé et une caméra haute définition à 10 000 euros détruite. Mais de telles images n’ont pas prix.Jérémy Parayre de Télé 7 Jours
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