Première
par Perrin Jusseaume
Cinquième volet des aventures des zombies assoiffés de chair fraîche signé Romero. Le réalisateur opère un sacré changement par rapport au précédent opus, Land of the Dead, blockbuster façon série B. Il semble décidé à en dire davantage, à taper un peu plus, quitte à ce que son message en devienne répétitif et lassant. Ce virage est amorcé par l’utilisation de la voix off, répétitive, comme le bombardement d’images tirées d’internet.
Ensuite, tout le film est censé être tiré de cameras vidéo, donc vues subjectives. Ca sent le contexte de l’ère Youtube, après Cloverfield et autres Rec, bref le réchauffé. Tout ça pour dire que les médias manipulent les gens, qui, s’ils le veulent, peuvent à leur tour manipuler les médias, et donc les gens. Mouais. Léger tout ça. Reste la Romero’s touch, efficace lorsqu’il utilise les possibilités offertes pas l’utilisation d’une fausse caméra subjective, à savoir le hors champ, plus belle arme jamais inventée au cinéma.
Première
par Mathieu Carratier
Mesdames, messieurs, c'est la fin du monde. Les morts reviennent à la vie, et un groupe d'étudiants en cinéma a décidé de tout filmer. L'occasion pour Romero en mode (pseu)documentaire, de livrer une bombe de ciné-réalité apocalyptique fustigeant le rapport obscène de l'homme à l'image? C'était le projet. Le résultat penche plus vers une version gore de Pekin Express, par un cinéaste dont le message est devenu plus mort que vivant.