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Ce film est inspiré de l’histoire vraie de Mark O’Brien, qui a relaté dans un article mémorable son expérience avec une assistante sexuelle. En tant que tel, le projet est inatta-quable. Ben Lewin, avec une pudeur louable, n’ajoute pas de pathos au pathos et se permet même beaucoup d’humour, ce qui a l’heur de dédramatiser le calvaire (on l’imagine) vécu par le héros, toujours digne et sarcastique. Quant aux scènes de sexe, elles sont filmées avec la distance nécessaire. Il manque juste à ce « Touchables » un je-ne-sais-quoi d’euphorisant (surtout dans la mise en scène) pour rivaliser avec Intouchables, auquel on pense inévitablement. Et dire que le pauvre John Hawkes, qui donne une humanité folle à son personnage en ne jouant que de la tête, n’a même pas reçu une nomination aux Oscars, au contraire d’Helen Hunt, dont l’exploit se limite à une nudité full-frontal...
Toutes les critiques de The Sessions
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« Intouchables » avait effleuré le sujet de la sexualité des handicapés, « The Sessions » lui donne une dimension convaincante, certes idéalisée, mais d’un réalisme rarement montré au cinéma.
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« The Sessions » traite le sujet de l’intimité sans équivoque et avec honnêteté, rarement vu dans d’autres films.
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« The sessions » est-il avant tout un film romantique ? Peut-être bien. Mais c’est une histoire d’amour bien particulière qu’il met en avant, une histoire qui brise les tabous avec éclat, sensibilité et humour.
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Sujet casse-gueule, traitement subtil, acteurs parfaits : Ben Lewin transcende le handicap.
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Ne succombant jamais à la tentation du tire larmes, Lewin crée, à l'écran, une atmosphère déroutante. Sans fuir les situations qu'il a à montrer, il ne verse jamais dans le voyeurisme malsain, aidé en cela par l'interprétation magistrale de John Hawkes et d'Helen Hunt, bien trop rare au cinéma.
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Grâce à la lueur et l’assurance de Ben Lewin, les préoccupations pesantes du scénario ne sont pas trop imposantes, au contraire le réalisateur laisse place à une transcendance qui gagne le public petit à petit.
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Malgré la lourdeur du sujet, Ben Lewin maintient l'émotion à distance raisonnable et rend ce film attachant à force, justement, de retenue.
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Une histoire d’amour différente des autres qui rompt discrètement les tabous, avec sensibilité et humour.
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Ce film résolument optimiste fait un bien fou. La tendresse que Ben Lewin porte à ses personnages est communicative.
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Bien aidé par la fraîcheur du couple Hunt / Hawkes, chaperonné par l'excellent William H.Macy, ce film de Ben Lewin aborde un sujet délicat avec... délicatesse. Le sexe est remis à sa place, tout à la fois centrale et anecdotique.
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Une histoire tendre, drôle sur le dépassement de soi, autant sur le plan physique que sur le plan émotionnel.
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Le début de l’éveil à la vie et à l’envie d’un handicapé, un sujet jusque-là peu abordé au cinéma, est ici mis en scène avec une rare pudeur. Dans cette comédie romantique inédite, inspirée d’une histoire vraie, Helen Hunt, époustouflante, ose se mettre à nu au propre comme au figuré.
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Un délice absolu.
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Une comédie et un drame à la fois avec le meilleur de chaque genre.
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Porté par des acteurs rayonnant de justesse, The Sessions est un feel good movie intelligent et jamais mièvre, qui parle sans fausse pudeur d'un sujet nécessaire qu'on a bien trop tendance à vouloir éluder.
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La performance de Hawke est l’élément le plus remarquable du film mais Hunt donne à ce film bouleversant et drôle toute son âme.
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Qu'est-ce que la virilité ? Comment apprend-on et accepte-t-on le plaisir quand on le découvre si tardivement et dans de telles conditions ? Pour tenter de répondre à ces questions, Lewin use de l'ellipse, ne montre rien de trop et, surtout, met en scène un double apprentissage sensuel et amoureux : celui de Mark, certes, mais également celui de Cheryl, gravement ébranlée (si l'on ose dire) par son aventure. Dans la peau frémissante de l'héroïne, la toujours excellente Helen Hunt fait preuve d'un charme et d'une discrétion qui conviennent idéalement à ce film surprenant.
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Fort de ces deux comédiens magnifiques, le réalisateur Ben Lewin n'a aucun mal à signer une comédie dramatique drôle et émouvante sur le sujet tabou de la sexualité des handicapés.
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Ce film va à l’encontre des clichés des films d’amour, il nous montre avant tout qu’on doit être conciliant l’un envers l’autre.
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Sur un sujet délicat, l'amour chez un handicapé, Ben Lewin signe un film drôle et profond.
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Un film de la sorte se construit autour d’une performance unique et John Hawkes, si méchant dans « Winter’s Bone » porte le personnage ici d’une manière démentielle.
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Cette œuvre forte, évidemment destinée à un public averti, se fait marquante lorsque le spectateur prend conscience que l’entrée du personnage dans l’univers de la sensualité est précédée d’un grand vide : ce corps-là, aucune main ne l’avait jamais révélé à lui-même. De ce point de vue, The Sessions est avant tout un film sur la nécessité de toucher et d’être touché pour vivre.
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Il est rare que le cinéma américain fasse la promotion du désir érotique. (...) L'arrivée d'un film qui met en scène l'épanouissement d'un personnage à travers l'accomplissement de ce désir est une plaisante surprise.
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Une love story originale, tendre et délicate avec un duo brillant: John Hawkes et Helen Hunt.
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Décidé à perdre sa virginité, Mark a recours aux « services » de Cheryl, une thérapeute sexuelle, par ailleurs mère de famille, et ce avec la bénédiction d’un prêtre ouvert d’esprit. Shocking ? Au contraire, le sexe, ici, coule de source, comme une chose naturelle et positive. Si la réalisation est purement fonctionnelle, Ben Lewin trouve le ton juste, sans jamais verser dans le pathos.
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Le film est parsemé de touches d'humour, l'interprétation de The Sessions - William H. Macy William.H.Macy est particulièrement marquante. Il est parfait dans ce rôle de prêtre non conventionnel et non conformiste, il nous fait souvent sourire et ses apparitions à l'écran sont jouissives. The Sessions ne se présente donc pas comme une romance « classique », il est bien question ici d'amour mais surtout d'une quête vis-à-vis de lui, de ne pas apprendre à aimer mais à s'aimer soi-même, à mieux s'apprivoiser pour séduire et réciproquement.
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un film en demi-teinte, qui exploite fidèlement son « sujet de société » sans l’explorer vraiment, s’ouvre des voies narratives pour mieux s’en détourner, se conclut sur un parallèle ambigu (comparaison entre le beau cercueil qui accueille sa dépouille et le cercueil de métal qui a enfermé et prolongé sa vie). Reste ce qu’il a dessiné au passage – entre l’honnêteté certaine de l’approche et la légère fadeur d’un manque de part pris plus audacieux – : le portrait d’un homme qui a cherché à se sentir pleinement humain au lieu d’objet de pitié horizontal, et qui, cela accompli, a achevé de se définir par ses derniers choix.
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Le film est si sensible et apprivoisé qu’il dissimule les vraies réponses à nos questions.
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Avec ce premier long-métrage, Ben Lewin met en image avec grâce et subtilité l’envolée amoureuse d’un poète paralysé. Un coup d’essai original et touchant enrayé par l’académisme de la forme.
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Un sujet délicat abordé avec un naturel étonnant, parfois simplificateur. La subtilité est surtout dans le jeu des acteurs.
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Basé sur une histoire vraie, le film nous offre un magnifique duo d'acteurs.
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Si le film de Ben Lewin n’atteint jamais une véritable profondeur dramatique, il reste quand même un excellent divertissement, tendre, léger et surtout, d’une rare honnêteté.
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The Sessions opte pour les grosses ficelles du mélo, la complexité du sujet, peu vu au cinéma, passe à la trappe. Le gag récurrent de l’éjaculation précoce y devient la signature du film, trop rapide, trop effleuré.
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Le meilleur du film réside dans cette interaction charnelle entre deux personnages unis par un lien fragile - la manière dont ils bougent leurs corps, s'extraient de leurs conditions ou sont finalement confrontés au même malaise social. Le reste obéit sans surprise aux poncifs du cinéma indépendant US, des personnages archétypaux au formatage de la mise en scène en passant par le contre-emploi des acteurs et la pesante leçon de vie et de tolérance. Il est vraiment temps de se recycler.
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Dans cette histoire édifiante, inspirée par l'histoire vraie de Mark O'Brien, un poète-journaliste de la cause handicapée qui fut médiatisé dans les années 1990, il y a une façon très américaine de combiner les principes et les nécessités, la morale et le libertinage. C'est parfois sympathique et drôle, mais abordé avec une mise en scène trop proprette pour parer à l'ennui.