Plus connu dernièrement pour ses scandales et ses agressions envers des paparazzi que pour son actualité cinématographique, l'acteur Alec Baldwin revient aujourd'hui dans les pages du New York Magazine et fait le point sur sa vie, sa carrière, sa vision d'Hollywood, ses différents avec l'acteur Shia LaBeouf et surtout passe au crible le système médiatique américain.Accusé d'homophobie puis d'insultes racistes envers un photographe sans oublier un scandale familiale causé par sa sœur (qui se serait allégrement servie dans les caisses de l'association familiale), la notoriété d'Alec Baldwin est entachée de plusieurs scandales. Des faits qui l'amènent aujourd'hui à "se retirer de la vie publique" comme il l'explique dans les premières lignes de sa longue lettre au magazine : "Je ne veux plus être Monsieur Showbusiness. C’est un adieu à la vie publique. Je suis passé d’acteur où je ne vivais que pour les films, au milieu du show-business où je cherchais seulement l’approbation du public".À 55 ans, la star en a assez des paparazzis, des commentateurs, des journalistes mal intentionnés et des jeunes acteurs grossiers. Fini les talk-show, Twitter et autres prises de paroles et positions politiques, aujourd'hui Alec rêve juste d'une vie normale, d'être Monsieur-Tout-Le-Monde : "Je veux ce que tout le monde veut. Une maison heureuse et pour la première fois de ma vie, cela m’arrive. J’aime ma femme plus que tout au monde et j’aime mon enfant plus que tout encore et je ne veux pas que cela change".Mais pourquoi ce tel revirement ? "Je n’ai pas changé, mais la vie publique a changé" répond l'acteur. Véritable diatribe envers les médias, l'acteur les qualifie de "société anonyme de la haine" et conclut son pamphlet par : "J'ai en horreur et je méprise les médias. Je crois que les États-Unis n’ont jamais été à ce point aussi foutus".Loin d'en avoir fini, l'acteur s'en prend ensuite à Shia LaBeouf avec qui il avait eu quelques différents en 2013 : "Il y a eu tout de suite de la friction entre nous. LaBeouf traîne une mentalité de maison de correction. Il avait cette attitude, celle qu’on a quand on fait des films qui rapportent de l’argent et qui vous donne un certain droit". Mais loin de vouloir passer pour un aigri amère, l'acteur conclue sa critique sur Shia par un gentil et naïf : "J’étais désolé pour lui, curieusement".Alors véritable dégoût de la vie publique ou énième scandale ? Affaire à suivre.MC
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