En dehors de Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh avec Michael Douglas et Matt Damon (voir le photocall), l'autre film en compétition aujourd'hui dans le cadre du 66e Festival de Cannes est le très attendu La Grande Bellezza, du cinéaste italien Paolo Sorrentino, un habitué de la compétition et du palmarès qui avait notamment présenté précédemment sur la Croisette Le Caïman et Il Divo.Pour ce nouveau film, le réalisateur transalpin a enrôlé Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli et Carlo Buccirosso, pour nous narrer le quotidien d'une ancienne gloire de la littérature, entre son travail d'intervieweur-star et les soirées mondaines romaines qu'il organise pour draguer tout ce que la capitale italienne compte de créatures charmantes.A l'occasion de la présentation du film ce soir à Cannes, le cinéaste et tout son casting se sont prêtés au jeu de l'habituel photocall sur la Croisette, et l'on a notamment pu admirer le ravissant décolleté plongeant de la pulpeuse Sabrina Ferilli, lumineuse et véritable pôle attractif de cet événement cannois, en attendant la montée des marches de l'équipe dès ce soir.L'histoire de La Grande Bellezza : Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu "l’appareil humain" – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant.La bande-annonce de La Grande Bellezza, en salles le 22 mai :
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