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Cette obscure pelloche datant de 2009 aurait gagné à aller jusqu’au bout de ses idées les plus perverses (voyeurisme, nécrophilie) et à assumer son côté bis plutôt que de se la jouer drame psychologique façon papier glacé. À part ça, Christina Ricci, au jeu très raide, passe la moitié du film à poil.
Toutes les critiques de After.Life
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Plus d’une fois déroutant, After.life vaut pour son beau casting et une ambiance morbide détonante.
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Une série B inégale, frôlant le ridicule lorsqu’elle s’aventure dans l’érotico-horrifique, mais qui réussit à distiller peu à peu une ambiance anxiogène délicieusement fétichiste et perverse.
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(...) ce polar surnaturel use de ressorts éculés et sa pratique de la métaphysique fait penser à du sous-sous-Werber. Oui, c'est possible.
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Comme chaque été Hollywood nous refourgue ses thrillers recalés aux States. Seule Chritina Ricci y croit encore. Dommage que les scénaristes se soient montrés si paresseux.
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"After.life" a manifestement été construit sur une idée forte et développé comme un puzzle où le spectateur pourrait au gré des retournements de situation apporter différentes interprétations. Très vite, la tentative paraît vaine tant le film s'échine à faire compliqué quand il pourrait faire simple. (...) On se contentera d'une énième série B exsangue, à peine pimentée par la nudité de Christina Ricci et deux trois zébrures gores.
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After.Life est de ces films qui placent le doute au cœur de leur dispositif, forçant le spectateur à se faire enquêteur, à amasser les indices pour démêler le vrai du faux. Belle démonstration de ce qu’il se passe lorsqu’on essaie de faire un film de « petit malin » sans en avoir les moyens.
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Ni enthousiasmant sur le plan thématique, ni effrayant dans sa composante horrifique, After.Life est aussi grisant qu’un enterrement, aussi palpitant à observer qu’un gisant, aussi mortel que l’ennui.