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Dans la campagne polonaise, Adam, prêtre, dirige un foyer pour jeunes hommes. Exerçant son sacerdoce avec passion, il est respecté de tous. Mais l’arrivée d’un beau garçon aux traits christiques déchaîne en lui des tentations refrénées depuis toujours. En illustrant le jeu de miroir entre amour physique et amour du prochain, la réalisatrice aurait pu tomber facilement dans le didactisme. Or la puissance des images et un épilogue inattendu font du film un plaidoyer en faveur de l’acceptation de l’autre.
Toutes les critiques de Aime et fais ce que tu veux
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgoska Szumowska parvient à dresser un portrait glaçant d’une Pologne rurale,(..). Du très beau cinéma.
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Moins convaincant dans ses 10 dernières minutes, après notamment un passage mélodramatique un peu chargé, ce somptueux message de tolérance et d’amour, exprime une soif de rédemption douloureuse. (...) Du très beau cinéma.
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Une thématique forte et un sujet très intéressant malheureusement handicapés par un trop plein d’approximations dans l’écriture et un rythme sacrément inégal. Dommage.
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Tout ici est une question de solitude, d’intimité et, évidemment, de culpabilité.
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Comme Adam torturé par la décision à prendre, l'histoire hésite dans sa conclusion, distillant un goût d'inabouti.
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Sans trop d’insistance, la mise en scène laisse éclore la fascination mutuelle entre le prêtre et Lukasz au milieu des activités du groupe, tout en y infiltrant les indices d’une irrépressible force dramatique.
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En guise de réplique à cette hypocrisie générale, Malgoska Szumowska s'amuse à imaginer un dénouement insolent et inattendu qui transforme, soudain, sa chronique douce-amère en satire à l'italienne.
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Mise en scène à fleur de tourments, interprétations tout en écorchures et désirs brûlés d'Andrzej Chyra : le chemin est déchirant, traversé de joies tremblées. Pourquoi diable fallait-il que la réalisatrice s'égare dans des symboliques appuyées ?
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L’utilisation qu’elle fait de la devise de Saint-Augustin « Aime et fais ce que tu veux » – devise qui renvoie à l’amour du Christ – montre la confusion qu’elle établit entre amour humain et amour de Dieu.
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Mais cette louable fiction militante visant à dénoncer l’hypocrisie des autorités religieuses et l’homophobie d’une société moralement rigide, (...), trouve ses limites dans une écriture surlignante, pas toujours très subtile (...) et aligne des situations dramatiques (...) inégalement crédibles.