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Pour apprécier cette Conquête à sa juste valeur, il faut oublier le pamphlet politique au profit de la comédie. Xavier Durringer nous prend un peu à contre pied en privilégiant la sphère privé à la sphère professionnelle pour dépeindre le portrait de ce petit homme avide de pouvoir. Si le manque d’audace du cinéaste nous déçoit quelque peu, on reste scotché à l’écran grâce aux prestations irréprochables des acteurs et à l’un des meilleurs scénarii que l’on ait entendu depuis longtemps. Chaque réplique est à savourer avec délectation, même la plus graveleuse. Honnêtement qui aurait cru qu’on aurait pu passer une bonne soirée en compagnie de Sarkozy et sa clique ? Ce serait vraiment bête de s’en priver même si l’on n’a pas voté pour lui.
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Longtemps craint par l'Elysée, le film de Xavier Durringer, traitant plus de vie privée que de politique, s'avère en réalité très tendre envers l'actuel président de la République et pourrait aider à le rendre plus populaire.
Toutes les critiques de La Conquête
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La Conquête n’est pas une réflexion politique – un dossier minutieux et sérieux comme pouvait le concevoir Francesco Rosi, jadis, avec L’Affaire Matei.
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Un audace rare dans le cinéma français.
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La nouveauté du projet brise la réticence du cinéma français à s'attaquer à la vie publique du pays (...) la responsabilité de donner une cohérence à ce florilège de moments politiques et privés incombe entièrement à un seul homme, Denis Podalydès (…) Un acteur d'exception.
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La Conquête pourrait se réduire à cela, le spectacle d’un acteur génial (…) Ce n’est sans doute pas un grand film, mais il remplit son contrat tacite (…) Mais en termes de représentation, La Conquête n’oppose rien au cirque sarkoziste (…) Le film aurait été mieux inspiré de déconstruire le sarkozysme.