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Pour sauver son âne malade, un pauvre paysan fait le voeu de donner ses terres aux pauvres et de porter la croix du Christ jusqu'à l'église distante d'une trentaine de kilomètres. L'âne guérit et le paysan prend la route. Mais il se se heurte à la colère du curé de sa paroisse qui le voit comme un révolutionnaire (le don de ses terres s’apparente à la réforme agraire) et à la police qui s’inquiète de cet agitateur. Tourné à Bahia, cette fable sur la force de la foi face aux institutions fut la Palme d’or du Festival de Cannes 1962. Une palme qui mettait en concurrence « Le procès de Jeanne d’Arc » de Robert Bresson, « L’ange exterminateur » de Luis Bunuel ou encore « L’éclipsde » d’Antonioni, tous passés à la postérité du 7e art. A découvrir donc.