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Toute la beauté de ce premier long métrage de l’actrice Valeria Golino repose sur un parti pris surprenant : l’absence totale de discours politique sur le suicide médicalement assisté. En filmant à la chaîne les rencontres de Miele avec ses « clients », Golino choisit une approche très intime de la mort, que son héroïne tente d’adoucir à l’aide de rituels solennels et touchants. Miele n’est pas une militante, simplement une jeune femme paumée qui tente de donner un sens à sa vie. Les tarifs prohibitifs qu’elle pratique n’ont d’ailleurs rien d’humanitaire. La réalisatrice oriente évidemment la réflexion
sur le droit de chacun à disposer de son corps, mais Miele reste l’unique et vrai sujet du film, personnage intriguant, solitaire, misanthrope et accro à l’exercice physique (le sport, le sexe) que le jeu tendu de Jasmine Trinca rend fascinant.
Toutes les critiques de Miele
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec quelques effets superflus de style et d'écriture, le film brosse le portait serré d'une jeune femme moderne assez fascinante (Jasmine Trinca qu'on a vu grandir dans La Chambre du fils et Nos plus belles années). Avec dans le viseur, l'évocation d'un pays qui s'effondre, d'un lien social qui s'effiloche et d'une jeunesse qui, dans ses petits trafics et son sens de la débrouille, cherche sa juste place dans l'existence.
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Pour son premier film en tant que réalisatrice, Valérie Golino n'a pas choisit un sujet facile, et c'est un euphémisme. Evitant avec intelligence un grand débat moral pour raconter un passionnant face-à-face à la vie, à la mort, MIELE est pourtant une réussite.
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une fiction envoûtante, mise en scène avec une rigueur et une pudeur également bienvenues, mais qui semble embarrassée par son sujet. Aussi intrigant que frustrant, "Miele" compte néanmoins un atout indiscutable dans son sombre jeu : la prestation, dans le rôle principal, de Jasmine Trinca, ambiguë et sidérante de la première à la dernière scène.
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Le film est, malgré les digressions et quelques maladresses, le récit de ce combat entre deux volontés, entre deux générations. Au désenchantement du journaliste qui croit avoir tout vécu répond une vision du monde très contemporaine, que Jasmine Trinca incarne avec une vigueur qu'on ne lui a pas toujours connue. Ce mélange d'indifférence aux principes les plus élémentaires et de goût du danger, d'engagement physique et de détachement affectif trace un portrait de femme qui s'imprime profondément.
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Valeria Golino passe à la réalisation et signe un premier film fort et subtil sur un sujet extrêmement délicat.
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Valeria Golino, formidable comédienne sous-employée, devient ici une étonnante raconteuse d'histoire doublée d'une réalisatrice inspirée, ne manquant pas une occasion, par exemple, de rendre le film à la fois léger dans la forme et puissant sur le fond. Jusqu'à la fin.
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Pour son premier long, Valeria Golino réussit un portrait formidable de cette figure bien plus ambiguë qu'elle ne le voudrait, même si la fin est un peu en deçà, la faute à d'encombrantes mais inévitables questions morales inhérentes à ce sujet délicat.
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Dans ce premier long-métrage, Valeria Golino dévoile lentement son terrible sujet, l'euthanasie, qui tétanise l'Italie. Ange dispensateur d'une mort douce, Jasmine Trinca est impressionnante de résolution et de tristesse.
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Adapté de "Vi perdono", un roman de Mauro Covacich qui fit grand bruit en Italie à sa sortie, "Miele" épouse le caractère clinique et l’âpreté de son sujet, distille malaises et bouffées libertaires et donne l’un de ses plus beaux rôles à Jasmine Trinca, déjà remarquée dans "la Chambre du fils" et "l’Apollonide".
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Adapté d’un roman d’Angela del Fabbro, ce film traite avec sensibilité et sans manichéisme du sujet délicat du suicide assisté. Risqué, mais courageux. Valeria Golino réussit son pari. Dans le rôle de « Miele », Jasmine Trinca, est remarquable.
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Autour du tabou de l'euthanasie, Valeria Golino trousse un beau portrait de femme et évite le piège du film-dossier. L'actrice Jasmine Trinca y est tout simplement sublime.
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Le film, adapté d'un roman d'Angela del Fabbro, traite avec sensibilité et sans manichéisme du sujet déjà abordé récemment par le réalisateur italien Marco Bellocchio dans La belle endormie. On y parle de la mort et de l'envie de vivre, mais aussi du droit de mourir avec une pudeur absolue. Il est vrai qu’Irène est incarnée par Jasmine Trinca, remarquable de détermination, d’énergie et de nuances.
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Une très belle première réalisation pour Valeria Golino mais qui hélas traine en longueur.
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La trajectoire du personnage principal est intéressante d’autant que sa mise en abime devant la caméra de Golino l’enrichit sans cesse. On tiquera plus sur le message sous-jacent anti euthanasie qui finalement n’avait rien à faire ici.
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Pour son premier film, Valeria Golino ose un sujet difficile mais sombre malheureusement dans un sensationnalisme trop appuyé.
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Abordant le sujet grave de l’euthanasie à travers le personnage de cette jeune femme et la relation amicale qu’elle entretient avec un vieux bougon n’ayant plus goût à la vie, le film sort des sentiers battus par la poésie qu’il dégage et la grâce fascinante de sa comédienne.
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Miele s’avère être un film profond sur la souffrance et la solitude des vivants, même s’il parle sans détour de la mort.
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Valeria Golino signe un film d’abord très tendu, rendu très éprouvant par la réalité qu’il dévoile, avant de laisser le récit cheminer vers une lueur ténue, sans asséner un quelconque parti pris.