-
Babinet et Kihn revisitent la mythologie américaine des seventies qui immortalise Pacino de L'épouvantail et le Dustin Hoffman de Macadam Cowboy en icônes de la lose. Déclaration d'amour aux marginaux et aux freaks, cette oeuvre à la beauté étrange doit être vue à l'aune de la devise de l'impresario : "Faut faire avec ce qu'on a, même si on n'a pas grand-chose". Un manifeste poétique en somme.
Toutes les critiques de Robert Mitchum est mort
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Avec un titre pareil, le premier film d'Olivier Babinet et Fred Kihn partait gagnant. Banco, ce road movie post Jarmusch autour de deux bras cassés rêvant de cinéma rappelle que notre production hexagonale n'est pas morte
-
Le film est composé de durées qu’il aurait fallu parfois raccourcir. La délivrance de certaines rencontres comme de certaines décisions s’emboîte de manière bancale. (…) Robert Mitchum est mort propose un vrai voyage. Différent du cinéma de Lynch car plus joyeux et infusé d’autodérision. Mais presque aussi borné dans l'intention de s’éloigner du réel…
-
R.M est mort a quelque chose d’un centon, d’une suite de citations qui convoquent Lynch et Tarantino, Détour et De Toth, Dennis Hopper et Wenders, et surtout Kaurismäki (…) R.M est mort tient du pastiche potache.
-
Un prétendu imprésario embarque un pseudo-acteur dans un périple vers un obscur festival de cinéma nordique pour y rencontrer un cinéaste reclus. Ils sont rejoints par un troubadour ébène à banane. Road-movie soi-disant poétique sur trois bras cassés, la tête ailleurs, en route vers nulle part, ce premier film prend des poses de Jarmusch, se donne de jolis airs de Kaurismaki ; jamais il ne ressemble à quelque chose.