L’histoire se déroulera en France, vers 1880.
En janvier 2023, Xavier Dolan confiait à Première sa lassitude. Le réalisateur, qui sortait alors sa série La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé, ne se voyait alors plus tourner de films : « Je n’ai pas envie d’en faire, d’en écrire, d’en réaliser, d’en promouvoir. De porter un projet à bout de bras durant deux ans. (...) J’ai besoin de découvrir de nouvelles choses. Et puis de vivre, aussi, une intimité avec mes amis et ma famille, sans avoir à calculer ce que je vais porter à une première, ce que je vais dire dans une interview, comme je vais m’habiller pour une couverture… Ça ne me fait plus envie. Ça ne m’intéresse plus. »
Heureusement, Dolan a changé d’avis entre deux : dans le podcast Sans Filtre (via IonCinéma), il raconte qu’aller « à Cannes et être au jury d’Un Certain Regard » a réveillé « un désir de créer (…) Je suis en train de travailler sur un film (…) C’est quelque chose que j’ai écrit avant la pandémie et puis que j’ai ressorti (…) C’est un film de genre, un film d’horreur, qui se passe en 1880 en France. » Un projet étonnant, totalement à l’opposé de ce que le cinéaste a fait jusqu’ici. « Ça ne peut pas être plus éloigné de ma vie, ce que je ‘’connais’’, mais en le relisant je réalise que c’est un film sur la peur de l’échec, la peur d’être aliéné, d’être rejeté, d’être incompris, la difficulté de créer… Et là je me dis : ‘’Ah !’’ (…) Je pars en voyage pour le finir, parce que je ne l’avais jamais terminé. Il me reste 20 pages. »
Xavier Dolan passe à la série : "Le cinéma ne m'intéresse plus"Il assure également avoir réécrit partiellement le script en enlevant beaucoup de gras, mais « la structure est là ». Ce film d’horreur sera tourné en France et devrait être largement shooté en extérieur. Le directeur de la photographie fétiche de Dolan, André Turpin, sera de retour. Le tournage est envisagé pour l’automne 2025 (peut-on espérer une première au festival de Cannes 2026 ?).
Dolan précise également être en train d’écrire une série et « de contempler les options » qui s’offrent à lui. « Je me demande comment revenir, j’essaie de mesurer la prise de risque mais je veux prendre un risque sain parce que je ne peux plus me mettre en danger comme avant. »
Commentaires