Philippe Gildas a donné une interview au magazine Snatch dans lequel il taille un peu Le grand journal de Michel Denisot sur Canal+, le comparant notamment avec son l'émission qu'il animait sur la chaîne, Nulle Part Ailleurs.
Philippe Gildas a donné une interview au magazine Snatch dans lequel il taille un peu Le grand journal de Michel Denisot sur Canal+, le comparant notamment avec son l'émission qu'il animait sur la chaîne, Nulle Part Ailleurs. Philippe Gildas est un monument de la télévision. Il est devenu une icône alors qu'il était à la tête de la tête de l'émission culte de Canal+, Nulle Part Ailleurs, de 1989 à 1997. Dans cette interview, l'animateur, qui coule actuellement des jours heureux sur Vivolta, n'est pas tendre avec son ex confrère, Michel Denisot, qui anime chaque jour Le grand journal sur Canal+. Alors qu'il trouve l'émission de Denisot "trop aseptisée", il n'est pas tendre avec l'un des chroniqueurs préférés des téléspectateurs, Yann Barthès : " Yann Barthès est quand même bien encadré ; on lui file une entrée et une sortie. Michel Denisot que je connais bien vérifie sûrement que Barthès n'a pas un pétard qui va faire exploser toute la baraque". On est donc bien loin des "you fuck my wife" du duo De Caunes et Garcia. Philippe Gildas regrette donc ce qui faisait la folie et le ton décalé de NPA. La météo de la chaîne est également dans son collimateur : "aujourd'hui, elle est nulle la météo mais de mon temps, elle était sérieuse (…) Vous avez déjà réussi à connaître le temps avec cette météo ? (…) Ce n'est pas une vraie météo". Il continue en expliquant que l'esprit Canal est en train de s'éteindre : " Le Grand Journal a un tel succès aujourd'hui et est devenu un tel phare de la vie politique en France, qu'il est devenu quasi-obligatoire d'y passer. C'est presque pesant". "Les chroniqueurs ont toujours la même liberté de ton mais globalement l'ambiance n'est plus la même parce cette émission est devenue une référence mais une référence dans des domaines plutôt sérieux, notamment en politique"."Aujourd'hui, Le Grand Journal se doit d'avoir tous les politiques devenus importants et les grosses pointures en musique avant les autres. Ça donne beaucoup trop de raideur au programme" ajoute-t-il, nostalgique d'une époque où Canal+ pouvait se permettre de mettre en avant de jeunes chanteurs inconnus du grand public. "La question, c'est de savoir si cet enfant va réussir à se renouveler comme nous avons pu le faire. Je suis désolé d'introduire cette comparaison, mais il faut bien dire qu'au fil des années NPA est monté en puissance, en tous cas pendant ses dix premières années. Nous sommes toujours allés plus loin dans le potache".Pensez-vous également que Le Grand Journal n'est pas de la même trempe que Nulle Part Ailleurs ? Philippe Gildas est-il trop dur avec le programme vedette de Canal+ ?
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