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Une surenchère d’effets visuels qui peut donner le tournis. Partant d’un thème populiste (nous subissons les conséquences de décisions auxquelles nous ne prenons pas part) les auteurs nous plongent dans ce meilleur des mondes qui devient espace de liberté aussi bien que d’excès. Poser des questions est une chose, encore faut-il y répondre, donner des pistes. C’est dans cette absence de réflexion que l’on ressent le plus les limites du film.
Toutes les critiques de 8th Wonderland
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cousin involontaire de Summer Wars, 8th Wonderland est moins pop, voire un peu trop raisonnable, mais essaie d'optimiser ses moyens artisanaux avec une inventivité en parfaite adéquation avec le film, même si pas super poussée.
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Réalisé avec de petits moyens mais de grosses idée par deux inconnus iconoclastes, ce film de politique-fiction plonge la tête d'un futur très contemporain. Sans têtes d'affiche mais armé d'un scénario élaboré aussi minutieusement qu'un attentat, cet acte cinématographique au ton novateur a le gout sulfureux du possible.
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A force de vouloir tout faire - réalisation, scénario, dialogues, montage, musique... -, Jean Mach et Nicolas Alberny en font surtout trop. La mise en scène s’enferme dans un dispositif schématique et répétitif, qui perd la force qu’il pouvait encore avoir dans les premières séquences : les images virtuelles du salon de « chat » du pays virtuel 8th wonderland alternent inlassablement avec de fausses informations télévisées, dont la portée et la puissance de conviction sont passablement faibles. Ainsi, cette critique latente de l’ère des médias - pas inintéressante en elle-même - s’essouffle, en manquant constamment l’objet qu’elle cherche à dénoncer ; et ce n’est pas le discours d’une utopie bon marché et déchargée de toute réelle conscience politique, survolant paradoxalement les mêmes banalités que celles véhiculées par les médias en question, qui réussit à contrebalancer cette faiblesse. Trop sage pour jouer pleinement la carte du ludique, trop sur la tangente pour atteindre sa cible au cœur, 8th wonderland est comme un programme électoral alléchant mais où les actes ne remplissent pas les promesses, et restent toujours dans un « politiquement correct » bienveillant, mais peu efficace.
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Fable pessimiste sur la marge de liberté et le potentiel démocratique dispensés par la toile, ce film convient sans doute à l'univers du net et à l'écran d'ordinateur.
En visant la toile du grand écran, il devient toutefois nécessaire de disposer d'autre chose que d'une succession de bricolages informatiques et de bustes qui parlent dans toutes les langues. Cela s'appelle la mise en scène.