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Malgré la crise mondiale et un contexte social de plus en plus préoccupant, Erreur de la banque... surfe sur une vague déjà ancienne, celle des comédies du siècle dernier genre Pour 100 briques t’as plus rien ! (1982). Ici aussi, de braves gens jouent aux malhonnêtes mais ne sont pas les pires dans l’affaire. Le tandem Lanvin-Darroussin fonctionne à merveille, et une méchanceté bien sentie émaille quelques répliques. C’est vaguement irrévérencieux, plaisant et, au bout du compte, très moral.
Toutes les critiques de Erreur de la banque (en votre faveur)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sans jouer à la donneuse de leçon, cette satire à boulets rouges remet les pendules sociales et sentimentales à l'heure de l'amitié et de l'amour.
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Si le ton est à l'humour, cette comédie dézingue sans détour la morgue et le cynisme des banquiers. Le thème est tristement d'actualité. Dommage que la charge privilégie la caricature facile sans bouder une certaine démagogie populiste.
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Pour paraître plus vivants, le maître d'hôtel et le cuisinier sont affligés d'une vie sentimentale tumultueuse. Ces historiettes sont, elles, convenues et sans grand intérêt. Elles occupent tant d'espace dans le film qu'elles en diluent considérablement la charge satirique.
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Gérard Bitton et Michel Munz trouvent l'argent comique. Sauf qu'ici le bât blesse. En fondant leur histoire de David et Goliath sur le délit d'initiés (un vieux truc des années 90), le tandem accouche d'une comédie populo-pépère franchement datée. (...) Et même Jean-Pierre Darroussin, le bon copain de gauche qui n'aime pas l'argent, devient agressif quand il croit perdre ses petites économies. Pas très marrant, finalement...