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Quand au cinéma, la peur vient des autres, de ceux que l’on aime ou même de soi, on est inévitablement amenés à s’imaginer en de telles circonstances. Invasion ne fait pas exception à la règle et use (et abuse peut-être un peu) du changement de camp brutal de ses protagonistes. Malgré tout, cela ne brise en rien la tension bien réelle qui s’installe dès le début du film. Avec beaucoup de subtilité, Oliver Hirschbiegel nous offre sa version de l’une des œuvres références de la SF « Body Snatchers ». Des effets spéciaux limités pour plus de réalisme et nous voilà embarqués pour deux heures de lutte contre les envahisseurs. A recommander à tous les amateurs du genre.
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Paresseusement mis au goût du jour (les informations radiophoniques qui évoquent la guerre d'Irak), Invasion déroule ainsi sans surprise son programme scénaristique (un petit groupe de résistants, luttant contre le sommeil, va s'opposer à l'inexorable contagion) en réalisant l'exploit de rendre cette excellente actrice qu'est Nicole Kidman peu crédible, et confirmant en revanche que son partenaire (Daniel Craig, le nouveau James Bond) n'a pas attendu les body snatchers pour être privé d'expressivité.
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Nicole Kidman traîne un air faussement effrayé dans ce énième remake sans saveur de l'Invasion des profanateurs de sépulture de Don Siegel. Un nanar extra-terrestre.