-
Battu par un père chômeur, malmené par ses camarades et considéré comme une incarnation du diable par les villageois, Zézé, 8 ans à peine, s’en sort comme il peut en se racontant des histoires, au pied d’un arbuste. Adapté d’un best-seller brésilien, Mon bel oranger est un hymne à l’imagination, cet antidote à l’adversité qui permet à l’incompris de réenchanter le monde à sa guise. Légèrement étouffé par une mise en scène à l’onirisme outré, surchargé de plans désaxés, ce récit d’enfance délivre ça et là quelques jolies embardées expressionnistes.
Toutes les critiques de Mon bel Oranger
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Le scénariste des premiers films de Walter Salles adapte un classique de la littérature brésilienne contemporaine avec un réel talent pour décrire des émotions à fleur de peau. De quoi oublier quelques scènes un peu trop illustratives.
-
Malgré des défauts liés à un esthétisme parfois appuyé (...) cette adaptation possède une très grande qualité (...) un montage astucieux d'images quotidiennes et d'image rêvées. (...) c'est avec plaisir qu'on retrouve ce bel oranger.
-
Les meilleures séquences sont celles qui les réunissent, de la visite onirique du faux zoo à la première promenade dans la belle auto, sur la jolie musique du césarisé Armand Amar. Le reste peut paraître superficiel, assemblé maladroitement et sans véritable esthétique. Même un petit récit de qualité n’est pas facilement transposable à l’écran.
-
Le sujet n’est pas très éloigné de celui de la trilogie de Bill Douglas récemment ressortie, mais la façon de le traiter est aux antipodes. Douglas plonge dans les racines du mal et en tire un précipité incandescent. Bernstein délaye le malaise sur un mode vaguement carnavalesque qui ne fait guère illusion.
-
Le film se situe dans un présent un peu intemporel où se côtoient des CD de musique et la belle voiture ancienne de Portuga. Il laisse parfois le spectateur un peu dubitatif sur le sens d’une scène ou l’identité d’un personnage.
-
Parfois trop jolie, cette adaptation d'un classique de la littérature enfantine tient quand même sa promesse : donner vie à des personnages qui ont accompagné des millions de lecteurs, grâce à un duo plus que convaincant (Joao Guilherme Avila et José Abreu).
-
Ce tableau de mœurs un rien désuet et moralisateur gomme heureusement une partie du caractère mélodramatique du roman pour se concentrer exclusivement sur ses deux protagonistes. La peinture sociale qui charpentait le livre (il est vrai dans un Brésil pas encore émergent) est malheureusement édulcorée par une musique intrusive et des paysages un peu trop pittoresques.
-
Mélo adapté d'un classique brésilien de la littérature pour enfants. Le jeune héros est malicieux, attachant, mais sa rencontre avec un vieil ours intello bien trop artificielle.
-
Mercos Bernstein peine à sortir des sentiers battus. Heureusement ses personnages véhiculent suffisamment de tendresse et d'optimisme pour qu'on s'attache à eux.
-
Tétanisée par son sujet et la volonté de s'y montrer fidèle, cette adaptation retrace sans force réelle une enfance brésilienne que saccagent la misère et la maltraitance