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Tel un hommage au Théorème de Pasolini, le premier film d’Andrzej Zulawski depuis quinze ans (La Fidélité) décrit l’arrivée d’un jeune homme dans une pension de famille bourgeoise au sein de laquelle il va semer le désordre. Mais le cinéaste polonais vise moins la critique sociale que la mise en place d’une esthétique saccadée, où les passions destructrices perturbent toute logique narrative. Habile sur le plan technique, le réalisateur – qui adapte librement le livre de Witold Gombrowicz et cite le romantisme de Stendhal – oublie pourtant de conférer de la densité à des personnages (une mère agitée, un gay qui a travaillé dans la mode, une servante à la bouche tordue) dont il semble se moquer.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un voyage surréaliste léger et plein d'humour.
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Andrzej Zulawski revient aux commandes d'un film surréaliste, étrange et hilarant dans lequel il s'aventure et s'autorise à filmer des choses que l'on ne voit plus dans 99% de la production cinématographique annuelle
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C’est un remue-méninge ébouriffant, surprenant, épuisant, dont la seule unité est le regard plastiquement inspiré de Zulawski, qui peine quand même à mettre en ordre cet invraisemblable chaos.
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C'est constamment foutraque, parfois agaçant, souvent obscur, mais impressionnant.
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(...) le monde sensible soudain s’interposant, le passage du roman au film ne pardonne pas, laissant au mieux l’impression d’une tentative ambitieuse mais vaine, au pire le sentiment d’un théâtre de l’absurde hors sol, tournant désespérément à vide.
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Ce n’est pas très nouveau mais c’est fait dans une veine délirante, et nous est rappelé qu’"il n’existe pas de combinaisons impossibles" – qu’il y a du possible au sein de l’impossible, qu’il y a du "sublime" au sein de ce qui est "beurk", même si rien n’y change.
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On espérait un retour plus inspiré de l'auteur de La Fidélité que cet ovni hystérique.
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Que l’on n’y comprenne que couic serait sans importance si un ennui épais ne pesait sur l’ensemble, que seules les apparitions de Balmer et Azéma dissipent timidement.
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Les comédiens surjouent si faux que ça donne envie de s'enfuir. Même dans les pires MJC des années 1970, on n'osait pas infliger une telle logorrhée indigeste au public.