Synopsis
Une plongée au coeur de la Maison de la Radio, les singularités et les mystères de ce média dont la matière même, le son, est invisible.
Titre original | La Maison de la radio |
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Date de sortie | 17 novembre 2015 |
Durée | 104 mn |
Réalisé par | Nicolas Philibert |
Avec | Jean-François Achilli , Evelyne Adam , Jean-Claude Ameisen |
Scénariste(s) | Nicolas Philibert |
Distributeur | Les Films du Losange |
Année de production | 2012 |
Pays de production | France, Japon |
Genre | Film documentaire |
Couleur | Couleur |
Une plongée au coeur de la Maison de la Radio, les singularités et les mystères de ce média dont la matière même, le son, est invisible.
Un son, puis deux, puis trois, puis une vingtaine se superposent tel un mille-feuille audio. Le prologue de La Maison de la radio pose la problématique de ce documentaire qui cherche à rendre visible l’invisible (les visages derrière les voix, le dévouement des chroniqueurs, les contingences techniques) et à rendre compte du rôle de cette vénérable institution, vouée à la propagation de la culture avec un grand C. Au-delà du passionnant travail de démystification (solennité contrariée des lectures de grands textes, enregistrement fastidieux de gouttes de pluie, interview in extenso flirtant avec l’absurde d’un « chasseur d’orages »...), le film vaut pour l’aspect « polyphonique » créé par le montage, dont Philibert maîtrise la grammaire comme personne. En découlent une fluidité et une musicalité qui font de La Maison de la radio un objet avant tout plastique ainsi qu'une déclaration d’amour sans équivoque excluant tout discours militant. Mission accomplie : sitôt la projection terminée, on a envie de tourner le bouton pour écouter l'une des stations du groupe.
Ce soir, Première vous recommande La Maison de la Radio, La personne aux deux personnes et Né un 4 juillet.