Toutes les critiques de La Maison de la Radio

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Un son, puis deux, puis trois, puis une vingtaine se superposent tel un mille-feuille audio. Le prologue de La Maison de la radio pose la problématique de ce documentaire qui cherche à rendre visible l’invisible (les visages derrière les voix, le dévouement des chroniqueurs, les contingences techniques) et à rendre compte du rôle de cette vénérable institution, vouée à la propagation de la culture avec un grand C. Au-delà du passionnant travail de démystification (solennité contrariée des lectures de grands textes, enregistrement fastidieux de gouttes de pluie, interview in extenso flirtant avec l’absurde d’un « chasseur d’orages »...), le film vaut pour l’aspect « polyphonique » créé par le montage, dont Philibert maîtrise la grammaire comme personne. En découlent une fluidité et une musicalité qui font de La Maison de la radio un objet avant tout plastique ainsi qu'une déclaration d’amour sans équivoque excluant tout discours militant. Mission accomplie : sitôt la projection terminée, on a envie de tourner le bouton pour écouter l'une des stations du groupe.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Jean-Patrick Géraud

    Une oeuvre intensément poétique, invitation vibrante à l’écoute.

  2. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    L'auteur d'Être et avoir a passé des jours et des nuits dans la Maison ronde au bord de la Seine pour y saisir les visages de ceux qui peuplent les ondes. Une promenade tendre et parfois drôle dans un univers très humain et pourtant immatériel.

  3. L'Humanité
    par Jean Roy

    "La Maison de la radio", passionnant document, confirme une nouvelle fois le grand talent de Nicolas Philibert. [Il] réussit à rendre (...) l'invisible (...) tangible. Dans le suivi d'un Frederick Wiseman, le réalisateur a vraiment réussi son coup.

  4. Marianne
    par Danièle Heymann

    On est conquis, entraînés dans cette formidable plongée au coeur de ce "lieu-monde" comme l'appelle Philibert. (...) l'homme qui sait donner à voir.

  5. Evene
    par Olivier De Bruyn

    le cinéaste explore avec humour et poésie les coulisses de la radio et rend hommage, discrètement, mais chaleureusement, à toutes ces voix qui nous parlent dans le poste. Une merveille, pas moins.

  6. Le Figaro
    par La Rédaction du Figaro

    La signature de Nicolas Philibert nous garantit un regard singulier et une promenade originale à l'intérieur de la célèbre Maison ronde.

  7. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Souvent burlesque (le face-à-face digne d’un western d’une jeune romancière et d’Alain Veinstein, les rires de décompression d’une chef des infos), parfois émouvante, cette leçon de montage se révèle aussi un (épatant) film sur l’échange, la mise en scène et l’organisation du chaos.

  8. Evene
    par Olivier De Bruyn

    le cinéaste explore avec humour et poésie les coulisses de la radio et rend hommage, discrètement, mais chaleureusement, à toutes ces voix qui nous parlent dans le poste. Une merveille, pas moins.

  9. L'Express
    par Julien Welter

    La "Maison ronde" a eu son lot de difficultés sociales, mais Nicolas Philibert fait la sourde oreille. C'est un choix. Son documentaire montre le travail côté rose et rend un bel hommage au média. Mais l'image reste sans doute un peu trop belle.

  10. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    C'est une mission impossible qu'a accepté de relever Philibert: raconter Radio France, dont les chaînes constituent la partie immergée d'un iceberg, où cohabitent musiciens, serruriers, sapeurs-pompiers... Et ce pari se révèle une merveille de documentaire.

  11. Toutlecine.com
    par Anne-Laure Thirion

    Avec son documentaire sans voix off, Nicolas Philibert fait le choix de laisser une place au silence. Un choix qui relève presque du paradoxe tant celui-ci est craint sur les ondes. Pourtant, on se rend vite compte qu'il est une composante indissociable à la profession et parfois même un allié. A l'antenne, la quantité de gestes et de regards échangés entre intervenants et équipe technique vaut le coup d'œil.

  12. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Signé Nicolas Philibert ("Etre et avoir"), ce documentaire déroutant sur Radio France est celui d'un auditeur libre et non d'un reporter. Dans les studios d'enregistrement, le cinéaste saisit des fragments, esquisse des croquis et explore ce monde étrange modifié par la présence du micro. Un beau film.

  13. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Un ode à la Maison de la Radio et à ses habitants filmé avec un mélange de tendresse et de malice du meilleur aloi.

  14. Ecran Large
    par Cedric Le Penru

    Ne ratez pas cette occasion de vous « introduire » en tapinois dans le poste pour être parmi l'armée des ondes, au coeur de la maison ronde.

  15. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Tous les étages d’une maison peu commune explorés avec sensibilité et sans voix off : une véritable « pièce de cinéma », comme on parlerait de la pièce de musique.

  16. Version Femina
    par Anne Michelet

    Tel l'explorateur d'une forteresse, le réalisateur nous emmène à la découverte de ses innombrables métiers. Il film un bruiteur, un chef d'orchestre, un acteur lisant une pièce ou un preneur de son en plein campagne. Un partie du silence radio est ainsi levé, grâce à ce documentaire passionnant.

  17. Le Figaro
    par La Rédaction du Figaro

    Si l'on attend un documentaire informatif, une visite exhaustive ou une enquête, on sera déçu par La Maison de la radio. Déçu en bien, comme on dit en Suisse. Car la signature de Nicolas Philibert nous garantit un regard singulier et une promenade originale à l'intérieur de la célèbre Maison ronde.

  18. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Nicolas Philibert délaisse la Ménagerie et Nénette pour s'introduire dans une ruche, celle de Radio France, où butinent avec passion des journalistes de tous horizons. Sujet passionnant soutenu par un formidable travail sur le son, à réserver aux auditeurs maison.

  19. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    La curiosité de mettre des visages sur des voix familières, mais des séquences qui se répètent dans toute leur longueur.

  20. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Vaste programme à moitié réussi. Si l'on suivait Philibert dans La Ville Louvre ou dans le sensible Être et avoir, on se sent moins, cette fois-ci, en empathie avec le sujet. Si quelques vignettes sont intéressantes ou amusantes, beaucoup de séquences répétitives finissent par lasser.

  21. Elle
    par Anne Diatkine

    On quitte le film en se disant que la radio est un média joyeux , peut-être parce que sa matière échappe à l'image.

  22. Critikat.com
    par Estelle Bayon

    Nicolas Philibert continue son exploration documentaire des institutions en visitant les studios de Radio France. Superbe projet cinématographique que d’aller en quête de l’invisible qui auréole la grande maison du son. Mais superbement vain. Car si le film est sympathique, il souffre cependant d’une absence d’enjeu conséquente.

  23. Libération
    par Olivier Seguret

    Le documentariste parcourt le siège de Radio France, sans trouver d’entrée.

  24. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Malgré quelques moments de grâce, le résultat est globalement décevant.

  25. Les Cahiers du cinéma
    par Ariel Schweitzer

    Quand on pense aux crises profondes qui agitent certaines chaînes de la maison (France Inter ou RFI, notamment), on ne peut qu'éprouver une gêne en voyant que le film ne s'en fait pas l'écho. "La Maison de la radio" est un film élégant, parfois jubilatoire, mais qui, en faisant comme si de rien n'était, manque terriblement de dialectique, de tension, et de véritable enjeu.

  26. La Croix
    par Jean-Claude Raspiengeas

    Nicolas Philibert sait regarder et filmer mais il lui arrive de mal assembler ce qu’il récolte. Que le spectateur ne s’attende pas à retrouver la magie d’Être et avoir ou la poésie de Nénette. À tourner en rond dans le labyrinthe de la Maison de la radio, Nicolas Philibert s’est perdu en chemin.