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Fidèles à leur « ligne » (immersion documentaire, acteurs amateurs, caméra en mouvement), Salles et Thomas dessinent
un portrait du Brésil actuel d’un réalisme édifiant mais pas désespérant. Les deux cinéastes s’attachent en effet à ne pas enfermer les personnages dans une spirale négative ni à enjoliver la réalité. Du cinéma social plein de tact et sans toc qui rappelle Ken Loach.
Toutes les critiques de Une famille brésilienne
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film profondément humaniste a des relents de tragédie. Superbe de dignité.
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Le Brésilien Walter Salles dresse un nouvel état des lieux sans concession mais sans misérabilisme de son pays à travers des destins chaotiques, inspirés d'histoires vraies. Dommage que la belle énergie des comédies ne réussisse pas à faire décoller le film, qui reste une analyse chirurgicale de la société brésilienne.
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Le film (...) il déjoue le misérabilisme ou le sensationnisme qui le guettaient. Fruit d'un long travail d'enquête et de proximité, tourné avec de jeunes acteurs et des non-professionnels, évoluant avec des moyens légers dans le flux tentaculaire de Sao Paulo, il parvient avec une réelle élégance à insuffler dans cette chronique moderne la juste dose de romanesque pour faire exister ses personnages et nous rendre sensibles à leur sort sans nous prendre pour autant en otage.
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Asphyxié par cette famille et plus encore par une société qui n'offre que corruption, violence et pauvreté, chacun cherche de l'air, de l'espoir pour construire sa vie d'adulte. Loin d'un Slumdog Millionaire qui assène lourdement son message d'optimisme en forme de tour de magie, Walter Salles a, lui, l'honnêteté de s'en tenir à une infime lueur d'espérance.