Maxime Saada se félicite de la signature d'un partenariat avec Hachette pour développer une nouvelle branche de sa firme, StudioCanal Stories.
"Notre premier projet, pour inaugurer en beauté ce nouveau label, sera la prochaine adaptation de la franchise la plus puissante de Hachette, en bande dessinée et au cinéma, le numéro un absolu toutes catégories, le personnage français le plus populaire à travers le monde, Astérix, dont StudioCanal développera le prochain film en 'live action'."
A la tête du groupe audiovisuel StudioCanal, Maxime Saada a annoncé ce matin le lancement de StudioCanal Stories, un label inédit dédié aux adaptations d'oeuvres littéraires. Grâce au partenariat signé entre Vivendi et Lagardère, le groupe s'est rapproché de Hachette Livre, "le premier éditeur français et troisième mondial", précise-t-il. Et pour inaugurer cette nouvelle branche de la société, ils ont décidé de concocter ensemble un nouveau Astérix, la BD phare des Editions Albert René, avec des acteurs en chair et en os.
Concrètement, on n'en sait pas plus pour l'instant : aucun scénariste, réalisateur ou acteur n'a pour l'instant signé pour ce projet, que l'on suppose ambitieux, car les adaptations des BD de René Goscinny et Albert Uderzo sont toujours dotées de gros budgets. S'agira-t-il d'une adaptation fidèle ou d'une histoire inédite ? C'est en tout cas un gros coup pour StudioCanal, puisque depuis 1999, c'est Pathé qui produisait tous les Astérix en live excepté le n°4, Au Service de sa Majesté (2012), de Laurent Tirard, cofinancé par Fidélité Films, France Télévisions et Wild Bunch. Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi, Mission Cléopâtre (2002), d'Alain Chabat, Astérix aux Jeux Olympiques (2008), de Frédéric Forestier et Thomas Langman et L'Empire du Milieu (2023), de Guillaume Canet, ont tous été produits par la firme au coq noir et jaune.
Les deux opus animés récents, co-réalisés par Alexandre Astier et Louis Clichy, Le Domaine des Dieux (2014) et Le Secret de la potion magique (2018) ont eux été produits par M6, qui sera aussi derrière un nouveau long en animation, en 2026. Quant à la série que prépare actuellement Alain Chabat à partir d'Astérix et le combat des chefs (parue en 1966), elle sera diffusée sur Netflix – et l'on devrait découvrir ses premières images en juin, lors du festival d'Annecy.
"Nous sommes conscients du monument culturel qu’est Astérix et nous veillerons à respecter son univers, en hommage à l’œuvre de ses formidables créateurs René Goscinny et Albert Uderzo", commente Anna Marsh, la directrice générale de StudioCanal.
La présidente des éditions Albert rené, Isabelle Magnac, se dit elle aussi ravie du lancement d'un sixième Astérix en live action :
"Je me réjouis de cet accord avec STUDIOCANAL qui vise à développer et à produire le sixième opus des aventures d’Astérix au cinéma, après le succès d’Astérix et l’Empire du Milieu. STUDIOCANAL a su nous convaincre de son ambition, de son savoir-faire à l’international, de la qualité de ses équipes et de son professionnalisme. C’est ensemble et en proximité que nous allons développer ce nouvel opus autour de l’œuvre mythique créé par René Goscinny et Albert Uderzo. Cette signature marque une nouvelle étape dans l’aventure audiovisuelle d’Astérix, déjà riche en actualités avec la sortie de la série Netflix d’Alain Chabat en 2025 et celle du dessin animé de M6 prévu en 2026."
Notez enfin que les ambitions de StudioCanal avec ce nouvel Astérix pourraient bien être internationales, le communiqué précisant avoir soutenu avec succès une autre franchise familiale, venue d'Angleterre, cette fois : Paddington.
Alexandre Astier : "L'âme d'Astérix, c'est quelque chose de fragile""StudioCanal a démontré à de nombreuses reprises son savoir-faire dans les adaptations littéraires en films et en séries, ainsi que sa capacité à faire voyager les plus grandes franchises dans le monde entier, à commencer par PADDINGTON (Michael Bond), lit-on au milieu de l'annonce sur Astérix. Celui-ci a notamment fait l’objet d’adaptation en trois séries d’animation, de deux films nommés aux BAFTA qui cumulent près de 500 millions de dollars au box-office mondial, d’un court-métrage avec la Reine Elisabeth II générant plus de 100 millions de vues, et d’un troisième opus qui sortira prochainement en salles."
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