Zlatan Ibrahimovic

Zlatan Ibrahimovic est un joueur de football suédois né le 3 octobre 1981 à Malmö. Il fait partie des meilleurs attaquants du monde. Après avoir joué de longues années, il décide en juillet 2012 de rejoindre le PSG. De ce fait, il devient le joueur le mieux payé de la Ligue 1. Il est incontestablement LA star du championnat de France.Zlatan Ibrahimovic est peut être le plus grand talent de sa génération. Défiant la physique, cet attaquant allie grande taille (1m95 pour 95 kg) et agilité de chat, grands compas et pieds de velours, rudesse suédoise et technique serbe.Né en 1981 d'un père Bosnien et d'une mère Croate, il nait en Suède, après que ses parents aient émigré en 1977. Dès son plus jeune âge, il est passionné par le football et ne tarde pas à rejoindre le club de sa ville natale le Malmö FF à quatorze ans, un club plutôt fréquenté et supporté par la bourgeoisie locale. Seulement, venu d'un milieu défavorisé, le petit Zlatan, au caractère déjà bien trempé, est mal vu des parents de ses partenaires qui cherchent à l'exclure de l'équipe.Mais voilà, si Zlatan a déjà un fort tempérament, il est aussi le plus talentueux de cette équipe et conserve donc sa place au sein du Malmö FF. Mais Zlatan doit encore s'endurcir. Il attend quatre ans avant de débuter en pro, mais il est déjà unanimement reconnu comme un prodigieux joueur. En 2000, Arsenal et Arsène Wenger tentent de l'attirer à Londres mais c'est l'Ajax Amsterdam qui rafle la mise un an plus tard pour la somme record de 7,8 millions d'euros.Débuts en proSûr de sa force, Ibrahimovic s'intègre parfaitement chez les Amstellodamois, même si quelques conflits d'ego avec Rafael van der Vaart viendront polluer son séjour. Car l'homme ne connaît pas le compromis. Il pense qu'il est le meilleur et le prouve. Dès 2002, il offre la Coupe à son club en marquant en finale. En 2002/2003, il plante 13 buts en 25 matchs. L'exercice suivant, il marque 13 fois dans les 16 premiers matchs, se blesse trois mois, mais revient à temps pour fêter le titre avec ses coéquipiers.Recruté par la Juventus de Turin pour 19 millions d'euros à l'été 2004, il relègue la légende Alessandro Del Piero sur le banc et éclabousse le football italien de sa classe. Avec 16 buts en 35 matchs, des gestes plus extravagants les uns que les autres et un génie indéniable, il accomplit la meilleure première saison d'un étranger dans l'histoire de la Juve. Mieux que Platini et tous les autres. Rien que ça.Encore une fois champion, les Bianconero lui doivent beaucoup et le boss Fabio Capello chante ses louanges. Mais 2005/2006 est beaucoup plus difficile. Zlatan se rase la tête et, comme Samson, perd sa force. Les dribbles ne passent plus, le doute s'installe et les sifflets tombent des tribunes. Le Suédois ne marque que 7 fois en championnat et n'est plus que le fantôme du surdoué que tout le monde connaît. Le nouveau titre remporté n'efface pas le goût d'inachevé.Indiscutable en équipe nationaleMais le joueur garde des admirateurs, comme Lars Lägerback le sélectionneur suédois : "Zlatan accompagne sa puissance physique d'une technique atypique chez nous : il dribble aussi bien qu'il tire, il est extrêmement mobile et il s'inscrit parfaitement dans le collectif", assène le technicien.Il faut dire qu'Ibrahimovic est depuis bien longtemps indiscutable en équipe nationale. Depuis ses débuts en 2001, il s'est installé aux cotés de la légende Henrik Larsson à la pointe de l'attaque. D'abord parce qu'il marque, beaucoup. Ensuite parce qu'un coup de génie n'est jamais loin quand il est sur le terrain. Comme cette aile de pigeon stratosphérique face à l'Italie à l'Euro 2004 qui doit encore hanter les nuits de son coéquipier de la Juve Gianluigi Buffon.La Suède, placé dans le groupe de l'Angleterre, du Paraguay et de Trinité-et-Tobago, ne fait néanmoins pas le boulot voulu. Elle commence par un match nul puis se sort des griffes du Paraguay dans les dernières minutes. Face à l'Angleterre, la virtuosité refera surface mais pas celle de Zlatan qui n'est que l'ombre de lui-même. Finalement, la Suède s'incline assez légitimement devant l'Allemagne en huitièmes de finale.De la Juve à l'InterIbrahimovic va par la suite trahir la Juve. A cause du Calciopoli qui a causé la relégation de la Juventus en Serie B,  Ibra part chez les futurs champions d'Italie, à l'Inter de Milan. Il va une nouvelle fois marquer les esprits et prouver qu'il reste de classe mondiale en inscrivant 15 buts en 27 matches de championnat. De son côté, l'effectif ne va perdre qu'un match dans toute la saison et essuyer sept nuls. Le reste ne sera ponctué que de victoires. Malheureusement, une blessure sérieuse à la paroi abdominale va lui faire rater toute la fin de saison.La saison suivante, il marque une nouvelle fois les esprits en inscrivant 5 buts en 7 matchs de Ligue des Champions, et en ayant largement contribué au nouveau titre de champion du club avec ses 17 buts. Seulement, c'est lors de la saison 2008-2009 qu'il entre définitivement au panthéon du football en permettant à son club d'être sacré champion d'Italie pour la troisième année consécutive. Avec ses 25 buts en 35 matchs - son record personnel en Série A - il est également le meilleur buteur de la saison. A cette époque, il est le joueur le mieux payé au monde avec ses 11 millions d'euros annuel.La saison de tropSeulement, avec des statistiques pareils, ce salaire mirobolant ne dissuade pas les plus grands clubs de se l'arracher. C'est finalement le FC Barcelone qui parvient à lui faire parapher un contrat de 4 ans. Pour se l'offrir, le club catalan a quand même dû verser 50 millions d'euros à l'Inter de Milan, et en prime, leur céder Samuel Eto'o. Néanmoins, le club espagnol ait parvenu à abaisser le salaire de sa nouvelle recrue à 9 millions d'euros annuel.Seulement, si Zlatan joue désormais dans la meilleure équipe du moment, il ne se sent pas bien dans la capitale catalane. Ses relations avec son entraineur, Pep Guardiola, sont des plus tendues. Au fil de la saison, il est de plus en plus souvent relégué sur le banc de touche au profit de jeunes joueurs comme Bojan ou Pedro. Cela ne l'empêche tout de même pas d'inscrire 16 buts en Liga cette année-là. Mais il décide de quitter le Barça malgré le fait qu'il soit toujours lié au club par contrat.Retour en ItalieC'est finalement l'AC Milan, le concurrent direct de l'Inter Milan, qui réussit à convaincre Barcelone de le laisser partir en proposant un prêt d'un an avec une obligation d'achat de l'ordre de 24 euros, payable en trois fois. Côté salaire, Zlatan touchera une nouvelle fois 9 millions par an. Et dès ses premières prestations, Ibrahimovic prouve qu'il reprend du plaisir à jouer. Lors de l'exercice 2010-2011, il marque à 14 reprises et fait 14 passes décisives. Il est très vite devenu le leader indiscutable de l'attaque milanaise, pourtant composée d'autres grands noms comme Pato, Ronaldinho ou encore Robinho.Il contribue largement au 18ème sacre du club lombard. La saison 2011-2012 est mathématiquement parlant la plus aboutie de Zlatan qui marque à 33 reprises (toutes compétitions confondues). Seulement, cela ne suffira pas pour remporter un titre qui échoue finalement - et après un long suspense - dans les filets de la Juventus de Turin.Paris est magique !A la fin de la saison, l'AC Milan, en grande difficulté financière est obligée de se séparer de certains joueurs. Ibrahimovic faisant partie des plus gros salaires du club, son départ aiderait fortement le club sur le plan financier. Aussi, quand le PSG, nouveau riche du football, propose à l'AC Milan plus de 20 millions d'euros pour s'attacher les services de sa star suédoise, le club italien n'a pas les moyens de refuser. Il reste néanmoins à Paris de convaincre le joueur de rejoindre ses rangs. Ce sera chose faite avec un salaire de plus 14 millions d'euros annuel et net d’impôts. A 31 ans, le suédois tente donc un nouveau défi dans un championnat qui lui est inconnu. Reste à savoir si en Ligue 1 le suédois saura marquer les esprits, ... et surtout des buts.Et il ne tarde pas à éclabousser le championnat de France de toute sa classe puisque pour son premier match en Ligue 1, le suédois inscrit un doublé permettant au PSG de concéder le match nul face à Lorient.