Ce soir, Kenneth Branagh nous replonge dans l'univers d'une des plus célèbres princesses Disney, Isabelle Adjani pète les plombs dans une salles de classe et Ava DuVernay filme un moment historique de la lutte pour les droits civiques.
Le père de la jeune Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère, Lady Tremaine, et ses filles Anastasia et Drisella. Mais lorsque le père d’Ella disparaît à son tour d’une manière aussi soudaine qu’inattendue, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur.
Après l'énorme succès de Maléfique avec Angelina Jolie ou celui de l'Alice au pays des merveilles de Tim Burton, Disney poursuivait son cycle de relectures de ses dessins animés emblématiques en live action avec Cendrillon. La princesse à la pantoufle de verre prenait ici les traits de l'actrice britannique Lily James. Et le succès fut une nouvelle fois au rendez-vous pour cette nouvelle adaptation du conte des frères Grimm avec près de 550 millions de dollars de recettes, et ce malgré un film qui ne parvient pas à retrouver les qualités qui avaient fait le succès de Maléfique selon Première : "Opération recyclage. Il n’y a pas 36 façons de qualifier ce "Cendrillon", relecture par Disney de son propre catalogue. Sans angle ni concept, contrairement au récent "Maléfique", ce film n’a d’autre intérêt que de donner vie aux personnages du dessin animé 50s. Tout le monde est là. Sauf la magie, qui n’opère que dans la scène de transformation pour le bal. Kenneth Branagh déroule l’histoire, aidé de deux grandes actrices (Cate Blanchett et Helena Bonham Carter)".
Cendrillon est diffusé ce soir à 21h sur Canal+.
La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld
Sonia Bergerac, professeur dans un collège, est au bord de la dépression nerveuse depuis que son mari l'a quitté. Un matin, elle découvre une arme cachée dans le sac d'un élève. Elle s'en empare et, involontairement, tire sur l'un d'entre eux. Paniquée, elle prend la classe en otage...
Après plusieurs années et d'échec et de retrait du petit monde du cinéma, Isabelle Adjani revenait avec éclat dans cette Journée de la jupe au modèle bien singulier, produit et diffusé en avant-première par la chaîne Arte avant sa sortie en salles. Gros succès d'audience pour la chaîne franco-allemande pour sa diffusion le 20 mars 2009 avec plus de 2,2 millions de téléspectateurs, La journée de la jupe fit selon Première redécouvrir une Adjani que l'on n'avait pas vu depuis longtemps comme ça au cinéma : "Lilienfeld voit bien au-delà d’une salle de classe pour aborder les peurs ordinaires qui pourrissent la vie. Celles qui mènent à un désastre social plus que jamais en cours. Qu’Isabelle Adjani, enfin surprenante, fasse un retour digne de ce nom au cinéma dans un film auscultant avec lucidité les origines du désarroi de son époque double l’envie de marquer d’une énorme pierre blanche cette journée pas comme les autres". Pour sa performance, Adjani décrocha son cinquième César de la meilleure actrice.
La journée de la jupe est diffusé ce soir à 20h55 sur Chérie 25.
La lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens.Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Jonhson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.
Réalisatrice encore méconnue au moment de la sortie de Selma, Ava DuVernay se révéla avec ce film qui fit d'elle la tout première réalisatrice afro-américaine à décrocher une nomination pour un Golden Globe grâce à ce film. Devant sa caméra, David Oyelowo prête ses traits au pasteur Martin Luther King pour aborder un moment important de la lutte pour les droits des communautés noires aux États-Unis. Si le résultat ne parvient pas à se départir d'un certain académique, il reste toutefois très efficace dans son message et dans son incarnation comme l'écrivait Première à l'époque : "Si l’on regrette que le film ne soit pas réalisé par un metteur en scène directeur d’acteurs plus tordu (Oliver Stone, au hasard), il faut reconnaître à Ava DuVernay une science impeccable du découpage et de la dramaturgie qui se manifeste lors des séquences de marche où la tension entre manifestants et forces de l’ordre atteint son paroxysme. La cinéaste, qui a aussi le sens de l’histoire passée et présente (impossible de ne pas penser aux récentes émeutes de Ferguson), nous rappelle à point nommé que la lutte pour les droits fondamentaux fait inévitablement coïncider traumatisme général, destin(s) individuel(s) et aspirations populaires". Avec quatre nominations aux Golden Globes et deux aux Oscars, Selma fit son chemin jusqu'à la saison des awards. L'interprétation lors des derniers Oscars de Glory par John Legend et Common, qui accumula les récompenses à travers le monde, reste encore en mémoire de tous ceux qui ont assisté à la cérémonie.
Selma est diffusé ce soir à 20h50 sur Canal+ Cinéma.
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