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Après Pourquoi pas moi? et Bella ciao, Stéphanie Giusti tente un film en forme de clin d'œil à la comédie italienne de la grande époque. Les femmes de film font des hommages appuyés - mais pas très réussis - aux stars de jadis, le film de chevet de Luca est Le voleur de bicyclette et certaines scènes citent ouvertement Ettore Scola ou Dino Risi. On ne peut qu'adhérer à la passion du réalisateur pour la cinématographie transalpine, mais son analyse ironique de la "berlusconisation" ambiante tourne court et s'apparente à une suite de clichés sur la télévision, le foot, la mode, la séduction et les voitures décapotables. Rouges, de préférence.
Toutes les critiques de Made in Italy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) on s'amuse tout le temps. Car le réalisateur, d'origine italienne, se garde bien finement de pousser la caricature. Il préfère en jouer. Cette histoire, c'est un peu la sienne. En forme de pichenette affective à l'Italie et de clin d'oeil malicieux à tous les Dino Risi de l'âge d'or des comédies italiennes.
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« Made in Italy » peut se voir comme une comédie bien sûr, mais aussi come un triste et amer constat sur l’Italie d’aujourd’hui qui a remplacé Fellini, Pavese et Gassman par le football des matchs truqués et les télés privées. Gilbert Melki est plus que convaincant en Luca Morandi, cet homme déchiré entre deux cultures, deux pays; et Amira Casar qui interprète sa sœur Isabella est inoubliable. Stéphane Giusti a truffé de références cinéphiles son histoire, une femme aimée jadis par le père de Luca porte le doux patronyme de Vanini, « Le voleur de bicyclette » roule et vole sur un écran plasma, et un tonitruant klaxon d’Alfa Romeo évoque celui du « Fanfaron » du grand Dino Risi récemment disparu. Un adieu à la belle Italie d’ Ugo Tognazzi, d’Alberto Sordi et d’Adriano Celentano. Du « Guépard » de Visconti à Berlusconi.
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De très bons acteurs. Mais un scénario sans consistance.