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Alors que, dans l’épisode 14 de la saison 8 diffusé ce soir sur M6 à partir de 20h50, le personnage de Mark Harmon doit protéger son père, l’acteur insiste sur sa vie simple, son refus du vedettariat et le rôle de cette discrétion dans le succès d’NCIS, dans une interview accordée à Télé 7 Jours.

Vous ne semblez pas vous comporter comme une star…Je suis un bosseur, un artisan. Nous tournons NCIS dix mois et demi par an, du matin au soir, à l’écart de Los Angeles, à Santa Clarita, presque au milieu du désert, dans le cocon des studios. Quand je rentre chez moi après une longue journée, je veux déconnecter, vivre une vie normale, pas me ruer à nouveau devant les caméras et m’enfermer dans un vedettariat qui consiste finalement à jouer toute sa vie, même dans son intimité.Vous êtes pourtant le héros de la série la plus regardée aux Etats-Unis, près de 20 millions de téléspectateurs par épisode !Les gens qui travaillent sur NCIS, moi le premier, sont remplis d’humilité. Au début, la presse américaine n’était vraiment pas enthousiaste et nous faisions des audiences moyennes (entre 11 et 12 millions pour la saison 1). Du coup, nous avons pu travailler dans notre coin, au calme, faire progresser la série loin de la pression médiatique. Cette absence de vedettariat nous a beaucoup aidés. Aujourd’hui, tout le monde est heureux sur le tournage, sourit, assume son job et fait la queue à la cantine. Tant que personne ne prend la grosse tête, NCIS restera un succès.La vie hollywoodienne ne vous a jamais tenté ?Je ne suis pas de ce monde-là. Ce n’est pas que j’ai quelque chose contre ceux qui en font partie, c’est que ça ne colle pas avec ma vision de mon métier et de ma vie. Je ne suis pas du genre à trainer à Hollywood ou à Beverly Hills.Vous redevenez donc un anonyme une fois la caméra éteinte ?A Los Angeles, il est possible de vivre en paix, même quand les gens connaissent votre visage. Là-bas, on ne m’arrête pas dans la rue… Je ne sais même pas si je suis un type populaire ! En Europe, c’est autre chose. En Allemagne, en Autriche ou en France, les gens viennent vers moi, me prennent en photo, me parlent d’NCIS. Impossible de faire du tourisme tranquille ! Pour autant, je me sens toujours bien en Europe, peut-être parce que ma grand-mère était de Vienne et qu’une partie de ma famille est d’origine irlandaise.Quelle est la chose la plus dingue qu’un fan ait faite en vous reconnaissant ?Si vous saviez ! Depuis que tout le monde a un téléphone avec caméra intégrée, ce n’est pas simple de rester anonyme. Mais, ça fait partie du métier. On se bat tellement dur pour avoir du succès qu’il serait indécent de se plaindre de l’intérêt des fans.Interview Marc Granier de Télé 7 Jours