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Dans le plus grand abattoir d’Alger, bourreaux et animaux errent entre les carcasses et les espoirs brisés qui jonchent le sol. La métaphore filmée par Hassen Ferhani est puissante, dommage qu’elle ne soit pas filée jusqu’au bout. Les plans sont soignés mais leur monotonie, un brin forcée, plombe cette critique de l’immobilisme politique algérien.
Toutes les critiques de Dans ma tête un rond-point
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ces confessions cinglantes et ces rêveries moites, Ferhani les recueille grâce à une présence effacée, jamais intrusive, une qualité d’écoute qui laisse toute la place à ses interlocuteurs
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Ces confessions cinglantes et ces rêveries moites, Ferhani les recueille grâce à une présence effacée, jamais intrusive, une qualité d’écoute qui laisse toute la place à ses interlocuteurs
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Cruel, poétique, saisissant.
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Ferhani arrive à merveille à dédoubler le regard, révéler les paradoxes de cette très étrange coexistence de deux systèmes oppressifs, incommunicables l’un à l’autre (...)
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Le goût pour les images, les énigmes, les chansons traverse ce monde violemment concret et que la caméra de Ferhani restitue dans sa palpitation de bête vivante et sacrifiée.
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Avec son titre circulaire un peu abscons, Dans la tête un rond-point délivre un discours fort, avec des images magnifiées par une photographie splendide. Un très grand documentaire (...)
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Ce film lent, âpre, n'est assurément pas une partie de plaisir, mais une longue tranche de vie et de mort. D'une intensité assez exceptionnelle.
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Dans ma tête un rond-point a le très grand mérite d’être un riche objet formel qui fait d’un document humain, social un objet esthétique mais aussi politique et historique s’arrimant au motif du rond-point.
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Entre les murs de cet abattoir se mêlent souffrance et désespoir.
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Touchant et poétique, le film est un reportage superbe.