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Franck Dubosc rêvait plus ou moins secrètement de tourner son Tchao Pantin, un film qui le ferait basculer du rôle d’amuseur public à celui de comédien avec un grand C. D’autres s’y étaient essayés avec succès (Coluche, Poelvoorde, Timsit, Garcia...), alors pourquoi pas lui ? Levons le suspense d’entrée : il est assez crédible en VRP gagneur dont l’existence va basculer au contact d’un enfant. Le cheveu teint et le visage fermé, c’est un Dubosc inédit, tout en retenue, que l’on (re)découvre. Dommage alors que le scénario ne soit pas à la hauteur de sa méritoire prestation. Road-movie sous GPS, 10 Jours en or ne dévie en effet jamais de sa route fléchée. Ses rares embardées sont dues à la présence de Claude Rich qui, en papy collant, retrouve le même genre de personnage
que celui qu’il avait incarné dans Le Cou de la girafe, film avec lequel ce premier long entretient une ressemblance coupable.
Toutes les critiques de 10 jours en or
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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depuis le temps que l'on attendait de découvrir Dubosc dans un registre "sérieux", nous voilà exaucés avec ce road-movie initiatique à la croisée du délicat Papa, avec Alain Chabat, et de In the Air, avec George Clooney. En rupture de show, l'acteur s'y révèle aussi touchant qu'il peut être mariole avec ce personnage de M. Tout-le-Monde qui devient quelqu'un. Son face-à-face avec le jeune Mathis Touré lui offre l'occasion de révéler une sensibilité qui pointait souvent sous ses costumes de clown.
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Franck Dubosc coureur de jupons, on connaît par coeur. Sauf qu'ici l'acteur tente de ne pas se faire voler la vedette par son partenaire, trognon à souhait. Fleur bleue... Mais pourquoi pas ?
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Un film mal fagoté, avec un Claude Rich en roue libre, un gamin sans âme et une réalisation approximative. Quelques plans parfaitement superbes et l'interprétation tout en justesse de Franck Dubosc laissent cependant entrevoir comme une promesse, la petite perle qu'auraient pu être ces 10 Jours En Or.
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Malgré de louables intentions, ce road movie manque d'enjeu et cède à tous les clichés, surlignés par des dialogues démonstratifs.
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Encore le coup du road-movie qui rend généreux un type qui ne l'était pas au début. Des kilomètres de clichés généreux, des seconds rôles en roue libre et Franck Dubosc, plutôt bien, mais, qui, du coup, loupe sa reconversion dramatique.
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Journées en or pour scénario de plomb, déroulant autour de Franck Dubosc, en quête de légitimité dramatique, les ficelles usées de la comédie sociale et familiale (un VRP solitaire croise la route d’un enfant abandonné, d’une jeune révoltée et d’un sexagénaire envahissant). On a une forte impression de déjà-vu.
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Journées en or pour scénario de plomb, déroulant autour de Franck Dubosc, en quête de légitimité dramatique, les ficelles usées de la comédie sociale et familiale (...).