Lou de Laäge et Raphaël Personnaz embarqués dans Le Tourbillon de la vie [bande-annonce]
SND

Isabelle Carré, Grégory Gadebois et Denis Podalydès sont aussi au casting de cette comédie dramatique, qui arrive en clair à la télévision.

Les grands tournants de notre existence sont parfois dus à de petits hasards.
Si Julia n’avait pas fait tomber son livre ce jour-là, aurait-elle croisé Paul ? Ou sa vie aurait-elle pris une toute autre direction ?
Nos vies sont faites d’infinies possibilités. Pour Julia, il suffit d’un petit rien tellement de fois ; tous ces chemins qu’elle aurait pu suivre, toutes ces femmes qu’elle aurait pu être…  
Choisit-on son destin ? A quoi tiennent l’amour ou le bonheur ?

Lou de Laâge (Respire, Boîte noire) est l'héroïne du Tourbillon de la vie, une dramédie romantique sortie au cinéma fin 2022, au concept intéressant : raconter la vie de cette jeune femme en explorant diverses possibilités. A chaque tournant important, à chaque décision qui a changé son destin, le film rembobine, et nous propose d'explorer les deux options. Une idée d'Olivier Treiner, qui réalise ici son premier long métrage, douze ans après son César pour le court L'Accordeur, et après avoir co-écrit C'est quoi cette famille ?! et Larguées.

Aux côtés de la comédienne, on reconnaît dans cette bande-annonce Raphaël Personnaz, Isabelle Carré, Grégory Gadebois et Denis Podalydès. Que vaut Le Tourbillon de la vie, diffusé en ce dimanche soir sur France 2 ? Voici la critique de Première :

Pour son premier long métrage, Olivier Treiner a choisi d’arpenter le terrain pourtant bien encombré des films « what if ? » (de Cours Lola cours à Pile et face) qui entendent explorer la place éventuelle du destin dans nos vies en se demandant à quel point elles auraient changé  si on avait pris telle décision au lieu d’une autre dans certains moments cruciaux. Ce type de long métrage exige une mécanique de précision sans faille qui fait hélas cruellement à ce scénario. Faute de fluidité, les bouleversements des existences de ses deux personnages principaux – une pianiste (Lou de Laâge) et d’un mathématicien (Raphaël Personnaz) -finissent très vite par ne susciter qu’un ennui poli. Manier hasard et coïncidences est tout un art. Or n’est pas Claude Lelouch qui veut et, ici, les belles intention finissent dans le mur.


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