Omniprésente au cinéma en 2014 (Nymphomaniac, Son Épouse, Samba, 3 Coeurs, L'Incomprise, Jacky au Royaume des Filles), Charlotte Gainsbourg a abordé cette nouvelle année en se livrant dans un entretien intime au magazine Télérama.Une interview placée sous le signe de la tristesse, du deuil et et de la mélancolie. La star de 43 ans a perdu sa demi-soeur Kate Barry, qui s'est suicidée en se défenestrant en décembre 2013. Une tragédie que la compagne d'Yvan Attal a déjà évoquée à plusieurs reprises et dont elle ne s'est pas encore remise.L'actrice à la fois rock, sensible et délicate raconte dans les colonnes de Télérama avoir fui Paris - où Kate Barry a mis fin à ses jours - pour les États-Unis : "Je ne pouvais plus respirer. J'espère que je saurai, un jour, regarder Paris à nouveau, sans que ça soit douloureux".Charlotte Gainsbourg a choisi les States pour le cinéma sans doute, mais également pour la mentalité optimiste et battante des Américains : "Les Américains sont toujours positifs. Ça ferait gerber mon père, mais ça me fait du bien. Je sais que c'est factice, mais ça m'aide..."Comme elle le confie ensuite, la muse de Lars von Trier fruit de l'amour mythique entre Serge Gainsbourg et l'Anglaise Jane Birkin a reçu une éducation arty avec un culte de la mélancolie : "J'ai grandi avec l'idée que le malheur est séduisant. La mélancolie tenait une grande place dans nos vies. Mes parents ne m'ont pas appris à vivre joyeusement".ET AUSSI :Obsèques de Kate Barry : Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon et l'ultime hommage
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