Toutes les critiques de Son Epouse

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    On ne dira jamais assez à quel point Charlotte Gainsbourg, déjà surdouée enfant, a fait son chemin d’actrice jusqu’au plus haut niveau. Ici, encore une fois dans une partition limite, elle est d’une vérité et d’un courage époustouflants. Les premières scènes, où elle avoue à son amour ses addictions passées, sont d’une beauté douloureuse et rare. Avec sa disparition, le film prend un autre chemin, emmenant Joseph près de Madras et le confrontant à des croyances qui ne sont pas les siennes. Pourtant, au contact de Gracie, il va peu à peu accepter sa propre culpabilité. Mais alors qu’elle cherche à dire la maladie des âmes, la possession sous toutes ses formes (drogue, passion, remords), cette deuxième partie s’enlise dans une sorte de folklore. La construction et le montage, révélant peu à peu la réalité de ce qui est arrivé à Catherine en France ou en Inde, nuisent quant à eux à l’empathie, et la mise en scène, plus théorique, ne retrouve que rarement les fulgurantes promesses originelles.

Les critiques de la Presse

  1. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Spinosa filme les scènes françaises dans des tons hivernaux puis se laisse lui aussi posséder par les couleurs claquantes de l’Inde et sa sidération devant l’asile, les yogis, les paysages semblent parfois prendre le pas sur le récit. Mais toutes les scènes avec Charlotte Gainsbourg (pelote de douleurs et vraiment excellente) tirent le film vers le haut.

  2. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Ce beau drame mâtiné de fantastique et de spiritualité plonge dans les zones d’ombre d’un couple en faisant fi du cartésianisme généralement attaché à ce type de production française. Troublant.

  3. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Michel Spinosa nous demande de laisser à l’entrée de la salle de cinéma nos a priori d’Occidentaux, de voyager avec lui jusqu’aux plages de ce pays autrefois magniquement photographié par Edouard Boubat, d’oublier notre cartésianisme, de devenir un observateur silencieux et attentif aux autres, d’accepter les différences.

  4. Version Femina
    par Anne Michelet

    Cette oeuvre ambitieuse, qui amène un homme à approcher des croyances qu’il réfute, est troublante. Torturée et émouvante, Charlotte Gainsbourg y montre une fois de plus l’étendue de sa palette, son audace et sa force, sa grâce absolue…

  5. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Que devient l'amour quand son objet s'éclipse ? Comment vivre quand la mort ôte toute possibilité de se faire pardonner ? En conteur subtil, Michel Spinosa s'empare de ces questions par le biais d'une métaphore fantastique. Et s'appuie sur le couple Yvan Attal/Charlotte Gainsbourg. Bouleversant.

  6. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Cette bouleversante et intrigante romance d'outre-tombe est portée par Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg.

  7. Le Canard Enchainé
    par Sorj Chalandon

    un film initiatique à la fois beau, étrange et très tendu dans lequel charlotte Gainsbourg et Yvan Attal font merveille.

  8. Positif
    par Olivier De Bruyn

    Le film, dans ses meilleurs moments, entraîne dans sa poésie noire, mais hélas, à force de miser à tout prix sur l'étrangeté s'abîme parfois dans l'artifice et les surenchères ésotériques. Intéressant, mais frustrant.

  9. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Alors, certes, le récit souffre de longueurs. Certes, la sublime scène de conclusion aurait pu arriver quinze minutes plus tôt ou plus tard. Mais ces défauts démontrent qu'en faisant sien le rythme si particulier de ce coin du monde, Spinosa est allé au bout de son immersion en terre inconnue. Si loin et, soudain, grâce à lui, si proche.

  10. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    près une exposition prometteuse (...), le récit de ce drame se perd un peu dans les traditions du continent indien.

  11. Elle
    par Anne Diatkine

    Le film est riche: la solitude de Joseph et la rencontre avec une culture étrangère et des croyances auxquelles il n’adhère pas rappellent Antonioni. Dans un bref rôle, Charlotte Gainsbourg donne du souffle et du rythme. Yvan Attal n’est pas en reste.

  12. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    Dans cette histoire énigmatique sur la perte de l’être aimé, le cinéaste Michel Spinosa (Anna M.) réunit Yvan Attal, au jeu tout en finesse, et deux actrices sidérantes, l’Indienne Janagi et Charlotte Gainsbourg. Un voyage souvent déroutant, mais toujours surprenant.

  13. Toutlecine.com
    par Mélanie Bonvard

    Dans Son épouse, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg servent une prestation bouleversante face à l’histoire d’un deuil singulier mais si prenant.

  14. Toutlecine.com
    par Mélanie Bonvard

    Dans Son épouse, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg servent une prestation bouleversante face à l’histoire d’un deuil singulier mais si prenant.

  15. Critikat.com
    par Alexis Gilliat

    Tout n’est pas parfait au cours de cette dérive, qui connaît peu de pics d’intensité, même dans ses crises, et quelques épisodes moins convaincants. Mais l’envoûtement qu’il recherche est d’un autre genre et lui permet de s’inscrire dans la mémoire sans avoir à impressionner.

  16. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Un film sobre et réaliste, entre déchirement d'un couple, étude de cas clinique et confrontation culturelle.

  17. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    le film affecte la froideur et fracasse la continuité avec force ellipses et flash-backs abrupts. Il y a un précédent plus réussi dans ce genre roman-kitsch : Nocturne indien d’Alain Corneau qui, malgré son artificialité, parvenait à générer un trouble kafkaïen.

  18. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Michel Spinoza filme Alain Attal et Charlotte Gainsbourg entre la France et l’Inde, dans une surprenante histoire de deuil et de possession

  19. Le JDD
    par Barbara Théate

    Au début, on est ému par la partition tout en douleur rentrée de Charlotte Gainsbourg, jeune femme obligée de faire un choix douloureux pour avoir un bébé. Puis il y a le voyage en Inde d’Yvan Attal,
    certes dépaysant, mais surtout déconcertant : malgré le message de partage, les deux mondes restent hermétiques l’un à l’autre, et Michel Spinosa hésite à jouer à fond la carte du surnaturel. Conséquences : un ton bancal et un film qui sonne faux.

  20. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Hélas ! cette histoire de réincarnation qui aurait pu être émouvante devient si compliquée et surtout tellement ennuyeuse qu'on finit par filer à l'indienne.

  21. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    une incursion dans le fantastique qui altère passablement la crédibilité du film. Car si le drame familial est intense et les comédiens habités, le côté “jouons à L’Exorciste” a en revanche du mal à convaincre.

  22. TLC - Toute la Culture
    par Olivia Leboyer

    Si les scènes entre Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg possèdent une vraie intensité, l’immersion de Joseph en Inde sur les traces de son épouse disparue, est malheureusement très empesée. La magie n’opère pas.

  23. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Étrange postulat pour une œuvre aussi exotique qu’intimiste, dont la dimension documentaire est peu approfondie et la fiction trop à cheval entre deux cultures pour que nous puissions accorder du crédit à ces élucubrations mystiques.

  24. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Poussive, cette quête éperdue manque de conviction et de crédibilité.

  25. Libération
    par Didier Péron

    L’exotisme indien d’un côté, la noirceur des vies dépeintes de l’autre, quelque chose se cherche dans le rapport entre couleurs ambiantes et ténèbres intérieures, mais la magie n’opère pas vraiment. Le film semble souvent forcé ou théorique avec des acteurs livrés sans secours aux affres de la dépression.

  26. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Le problème est que l'Inde n'est ici qu'un décor exotique servant au déroulement d'une intrigue certes ambitieuse, mais cousue de fil blanc et cherchant par conséquent la grâce sans jamais la trouver.