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Le sujet est fort (une obstétricienne géorgienne que la rumeur accuse de pratiquer des avortements illégaux après la mort d'un nouveau-né lors d'un accouchement), la mise en scène d’une grande beauté plastique. Et pourtant l’ennui guette au fil de ce deuxième long de Dea Kulumbegashvili (Au commencement) à cause d’un scénario artificiellement étiré et du côté poseur de sa mise en scène, s’enivrant de ses effets en faisant fi de tout effort de transmission. Le « film de festival » par excellence, forcément récompensé à la Mostra.