Toutes les critiques de Le Voyage de monsieur Crulic

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    D’outre-tombe, le Roumain Claudiu Crulic nous raconte son authentique histoire. Accusé de vol en Pologne, alors qu’il était ce jour-là en Italie, Crulic est emprisonné. Continuant de clamer son innocence, il mourra des suites d’une grève de la faim entamée en détention... Mêlant plusieurs techniques d’animation (cartons, dessins, insertions de photos), Anca Damian réalise un pur bijou. À la fois engagé et poétique, dramatique et ironique, cet objet filmique non identifié révolte par son propos et surprend par son invention.

Les critiques de la Presse

  1. Ecran Large
    par Nicolas Thys

    Directrice photo et documentariste roumaine, Crulic est le deuxième long-métrage mais le premier film d'animation d'Anca Damian. Et pour une première, c'est une réussite. Elle parvient à maîtriser plusieurs techniques et à les associer brillamment, depuis papier découpé jusqu'au dessin traditionnel en passant par l'animation par ordinateur, de la fluidité parfaite de certains plans à la fixité de certains objets sans oublier des mouvements saccadés qui apportent un rythme singulier mais précis à l'ensemble. Et cette profusion des styles ne nous perd pas mais, au contraire, nous aide à pénétrer l'univers intime du personnage, ses pensées, son environnement et son combat. On suit notre homme et son cheminement inéluctable vers la mort sans jamais se sentir largué, même sans avoir eu connaissance des événements auparavant, mais avec l'impression d'assister à un film singulier, cruel et fou mais d'une puissance plastique et formelle indéniable.

  2. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Dans la continuité de « Valse avec Bachir », d’Ari Folman, un projet esthétique et protéiforme où le dessin alterne différentes écoles stylistiques pour proposer, via un kaléidoscope figuratif brillamment construit, une approche à la fois réaliste, poétique et symbolique où chaque proposition formelle cristallise l’émotion.

  3. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Un récit d’autant plus fort qu’il est authentique, et mis en scène en mêlant toutes les formes d’animation. Dessins, photos, peintures, papier mâché et images réelles sont utilisés avec une inventivité rare, une poésie visuelle et une humanité qui ont valu au “Voyage de Monsieur Crulic” le Grand Prix au Festival d’Annecy.

  4. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Nous avions déjà évoqué Le Voyage de Monsieur Crulic lors de la sortie de Couleur de peau : Miel (en juin dernier), pour souligner cette tendance croissante du cinéma d’animation à s’emparer de sujets graves et à jouer sur la multiplicité des techniques graphiques pour dire le caractère exceptionnel d’une histoire vraie. C’est donc un plaisir d’assister à la sortie en salles de ce film, dont la force bouleversante vient autant de son sujet que de son traitement.

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    Ce documentaire d'animation est d'une inventivité formelle passionnante.

  6. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    La Roumaine Anca Damian a réalisé le plus beau documentaire d'animation depuis "Valse avec Bachir"

  7. La Croix
    par Stéphane Dreyfus

    Réquisitoire implacable contre un système judiciaire kafkaïen, ce film d’animation étonnant raconte la grève de la faim d’un Roumain victime d’une erreur judiciaire

  8. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Ce film d'animation pour adultes réalisé par une femme Anca Damian mêle avec sensibilité un très bel univers visuel à une bavure politique.

  9. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un voyage vers la mort, raconté à la première personne, manifeste politique mais aussi esthétique car l'animation joue d'une profusion de techniques.

  10. Les Cahiers du cinéma
    par Ariel Schweitzer

    Avec ce film de bonnes intentions, on atteint en effet les limites du genre, témoignant de sa profonde ambiguïté.

  11. Les Cahiers du cinéma
    par Gael Martin

    "Le Voyage de Monsieur Crulic" bénéficie d'une belle direction artistique, qui permet à l'animation, pleine de poésie, d'emporter l'adhésion, bien que le scénario manque de personnalité.