-
Sur fond de Fêtes de Jeanne d’Arc, la vie et les rêves de deux jeunes strip-teaseuses. Un voyage dans la psyché des filles imparfait, fou et audacieux.
Toutes les critiques de Orléans
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Cette épure magnifique prouve qu'il n'y a peut-être pas besoin de déployer l'arsenal d'un Cloud Atlas pour tendre des liens entre des personnages séparés de cinq cents ans. En épousant les stigmates du calvaire de cette figure allégorique - jeune, guerrière et sacrifiée -, Joane décrit une époque à elle seule, où son destin se confond avec les ruines des franges urbaines.
-
Entre fiction et documentaire, sacré et trivial, le fascinant portrait d’une strip-teaseuse en réincarnation contemporaine de Jeanne d’Arc.
-
Un moyen métrage prometteur, à la fois portrait de la bonne ville délivrée par Jeanne d'Arc et réflexion sur la condition féminine, à travers les figures de jeunes stripteaseuses.
-
Le cinéma de Vernier est à peine moins âgé (son premier court-métrage remonte à 2001) ; c’est un cinéma un peu mal dégrossi, à qui il manque encore quelque chose mais qui ne se disperse pas, grandit tranquillement, le temps peut-être qu’il se découvre. Évidemment, Orleans sera peu vu ; mais au moins aura-t-il regardé le monde.
-
Entre strip et fête médiévale, Virgil Vernier mêle destins de femmes et mythologie d’une ville.
-
"Orléans" n'est pas une fiction d'enchantement factice, mais la quête d'une étincelle, d'une révélation nouvelle : telle quelle, traversée par tant de forces contradictoires, des discours réactionnaires au féminisme, en passant par la fête populaire, Jeanne d'Arc y redevient une figure ouverte, à nouveau mystérieuse.
-
Virgil Vernier va, selon son excellente méthode mise au point dans « Commissariat » et « Pandore », confronter deux jeunes strip-teaseuses qui rêvent de devenir de vraies danseuses, dans un boui-boui de la banlieue orléanaise. Laquelle, de l’élue des notables ou des Françaises d’en-bas, peut être considérée comme la Jeanne d’aujourd’hui ? L’auteur ne donne pas la réponse, mais s’en approche.
-
Pour son premier film de fiction, le documentariste Virgil Vernier fait se télescoper le plaisir et la foi : un night-club et les fêtes de Jeanne d'Arc, une strip-teaseuse et une sainte. Tout est joliment ténu, entre poésie et fantastique.
-
par Romain Le Vern
Drôle de programme, proche de l'errance somnambulique, regorgeant d'oxymores, questionnant le passé et le présent, rappelant la (minuscule) place de l'homme dans l'espace et dans le temps, s'affranchissant de toutes les références (Rohmer, Brisseau, Cocteau) qu'une telle expérience appelle. Tentez l'expérience : son réalisme est magique.