Toutes les critiques de Du crépitement sous les néons

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Quatre ans après le très remarqué Voyoucratie, le duo Fabrice Garcon- Kevin Ossona (alias FGKO) signe un nouveau thriller noir en mode guérilla (seulement 26 jours de tournage) avec comme héros, campé par Jérémie Laheurte (La Vie d’Adèle), un jeune homme placé sous contrôle judiciaire qui, pour réunir l’argent indispensable au changement de vie dont il rêve, accepte de convoyer de France en Espagne une jeune Nigérienne, prisonnière d’un réseau de prostitution. Et si on ne peut nier l’ambition visuelle plutôt convaincante en dépit de l’absence de moyens, Du crépitement sous les néons souffre d’un récit trop cousu de fil blanc, tant dans ses rebondissements téléphonés que dans ses personnages réduits à des archétypes sans jamais s’en libérer.