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Librement inspiré d'une nouvelle de Henry James, ce film ravit par son souci implacable du mystère entretenu par des protagonistes prisonniers - de leur demeure, de leurs responsabilités, de leurs liens de parenté, de leur attirance sexuelle... Tantôt avec douceur, tantôt avec volience, ils tentent d'éviter le plongeon dans les eaux calmes et déséspérantes où vivent leurs démons les plus noirs. En vain.
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De séquences drolatiques en situations baroques, Zina Modiano déroute et cultive une poésie de l’étrange au charme vénéneux. Une atmosphère surnaturelle que la présence intense d’Ouassini Embarek et l’ambiguïté de Marie Modiano (la sœur cadette) contribuent à renforcer.
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Déroutant. C’est le terme qui qualifie le mieux le film de Zina Modiano. En effet, cette adaptation (extrêmement libre) d’une nouvelle d’Henry James laisse dubitatif. Huis clos dans une demeure labyrinthique où se débattent des personnages à coté de la plaque, La vie privée nous largue en cours de route. Même les acteurs ont l’air de ne pas comprendre ce qu’il jouent. Usant et abusant de ruptures visuelles et sonores, Zina Modiano voulait nous emmener dans des territoires incongrus. C’est réussi, on est carrément paumés !
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