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C’est un film noir et mal aimable certes, mais qui remplit, sans complaisance, son rôle d’objecteur de conscience.
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Magnus von Horn ne prend pas parti, il montre, presque cliniquement ce qui se passe autour de John. Cela suffit amplement à faire de "Le lendemain" un premier film très prometteur.
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La maîtrise de ce premier long offre une certitude : la naissance d'un cinéaste.
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Ostracisé et lynché par ses petits camarades de lycée, la crise de conscience de cet handicapé émotionnel dégénère en psychodrame familial grisâtre et désincarné lorgnant vers le sadisme punitif d’un Haneke.
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Si ce premier long métrage ne tient pas tout à fait ses promesses, il n’en demeure pas moins une réflexion subtile sur le devenir-monstre.